Réspectivement président du LOSC pour l’un et président des Girondins de Bordeaux, Olivier Létang et Gérard Lopez ne s’apprécient pas énormément. Celui qui gère actuellement le club nordiste s’est exprimé sur la situation du LOSC géré par Lopez avant qu’il n’intervienne.
Olivier Létang a sauvé un LOSC mort !
Devenu Président du LOSC en 2020, Olivier Létang a repris un club qui avait d’énormes difficultés financières. La faute à l’ancien président du club Gérard Lopez. En effet, le club a été redressé par Olivier Létang qui, de plus, lors de son audition au Sénat, a révélé que le LOSC avait des soucis économiques énormes.
« Je parlais tout à l’heure de responsabilités… Quand on est arrivé au mois de décembre 2020 avec Maarten Petermann, ça va peut-être choquer, mais le club était mort économiquement. »
Olivier Létang a par la suite souhaité s’exprimer sur le cas des droits TV et a répondu aux différentes questions au sujet du CVC et s’il s’agissait d’une bonne opération pour le football français. Pour rappel, le deal que la LFP a conclu avec le fond d’investissement CVC a permis à la LFP de percevoir 1,5 milliard d’euros pour la Ligue 1 durant la crise sanitaire. En contrepartie, le fond d’investissement perçoit 13 %.
« On connaissait également l’expérience de CVC à travers la Formule 1, qui a été formidable, et connaissant les besoins des clubs, aujourd’hui, pour trouver des financements, c’est extrêmement compliqué et d’avoir des gens fiables et sérieux dans le sport était quelque chose de naturel à nos yeux. »
Gérard Lopez s’est fait allumer
Alors qu’Olivier Létang avait la possibilité de parler seulement de la situation de son club, ce dernier a voulu faire comprendre aux personnes qui l’auditionnaient que Gérard Lopez était un danger pour le football français et surtout pour les clubs français.
Le dirigeant Lillois a fait comprendre que l’ancienne situation économique des Dogues était due à une mauvaise gestion de la part de Gérard Lopez. « Je suis surpris qu’on ait redonné un club français à une personne qui n’est toujours pas domiciliée en France et qui a déjà fait couler d’autres clubs à l’étranger. »
De plus, ce dernier a ajouté à quel point la situation de Bordeaux, sans forcément mentionner le nom du club, pouvait être effrayante pour l’avenir. « Quand on voit la situation de ce club aujourd’hui, avec des fonds publics utilisés, en tant que citoyen qui paie mes impôts en France, c’est assez moyen. »