L’OM a réalisé l’un des coups surprenants de l’été avec la signature de Roberto De Zerbi comme nouvel entraîneur à la succession de Jean-Louis Gasset. Mais pour faciliter l’arrivée de l’Italien, Pablo Longoria a dû faire une importante concession.
De Zerbi, architecte du mercato marseillais
L’arrivée de Roberto De Zerbi à l’Olympique de Marseille a marqué un tournant dans l’histoire récente du club. L’entraîneur italien, très courtisé en Europe, a posé ses valises à la Commanderie cet été. Mais sa venue n’était pas qu’une simple signature de contrat. De Zerbi a exigé d’être étroitement impliqué dans le recrutement estival, une condition sine qua non à son arrivée.
En effet, l’ancien coach de Brighton a travaillé main dans la main avec la direction marseillaise pour façonner l’effectif à son image. De nombreux joueurs ont souligné l’importance du projet sportif porté par De Zerbi dans leur décision de rejoindre l’OM.
Selon L’Équipe, « c’était l’une des quatre grandes requêtes du coach au moment des négociations : l’associer étroitement au recrutement« . Cette implication directe a permis de construire un effectif taillé sur mesure pour mettre en place le jeu prôné par l’Italien.
Un nouveau chapitre pour l’OM
Avec Roberto De Zerbi aux commandes et un mercato estival ambitieux, l’OM se présente comme un sérieux prétendant au titre en Ligue 1. La victoire assurée grâce à une force de caractère incroyable face à l’Olympique Lyonnais n’a fait que confirmer les ambitions de cette équipe phocéenne. Depuis son arrivée, l’ancien entraîneur de Brighton fait totalement l’unanimité au club.
» C’est l’un des coaches les plus importants du monde, il faut le dire ! On a la chance qu’il soit un entraîneur à part. (…) Son état d’esprit et son idée du foot ont fasciné les joueurs, qui n’ont jamais vu ça dans leur carrière. Quand un entraîneur arrive dans un vestiaire, le joueur a besoin d’une seconde pour comprendre qui il a en face de lui », s’était réjoui Fabrizio Ravanelli, conseiller institutionnel et sportif de Pablo Longoria, dans une interview à La Provence.