Le discours de Jean-Louis Gasset sur l’ADN du Montpellier HSC, après le match nul (2-2) contre le LOSC Lille, a alimenté les débats dans l’émission Rothen s’enflamme. À cette occasion, l’ancien joueur Eric Di Méco a répondu de manière directe aux critiques de Jérôme Rothen.
Les critiques de Jérôme Rothen
Lundi, Jérôme Rothen a une nouvelle fois ciblé le Montpellier HSC avec des propos tranchants. L’ancien international français a réagi au discours de Jean-Louis Gasset, qui avait salué l’état d’esprit de son équipe lors du match contre Lille. Pour Rothen, ce type de comportement n’est pas à valoriser, en raison de certaines attitudes jugées provocantes.
« Il y a une différence entre mettre de l’impact sur le terrain et adopter des gestes qui agacent tout le monde, comme celui de Coulibaly envers l’entraîneur lillois. Quant au rouge de Gasset, ce n’est pas la meilleure image qu’il donne de Montpellier. Il faut rester lucide et revoir cet angle d’approche », a déclaré Jérôme Rothen sur RMC Sport.
La réplique d’Eric Di Méco
Eric Di Méco, présent sur le plateau, n’a pas partagé cet avis. Selon l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille, l’ADN fait de combativité et de provocation est une véritable identité pour le Montpellier HSC. Même si cette intensité a conduit aux expulsions de Jean-Louis Gasset et Tanguy Coulibaly, elle reste pour lui un point essentiel.
« Le salut de Montpellier passera par le combat et l’état d’esprit. On ne peut pas reprocher cela à une équipe que tout le monde voit déjà reléguée. Contre Lille, il s’est passé quelque chose. On ne peut pas dire que cette équipe de Montpellier ne dégage rien, qu’ils sont venus en vacances, qu’ils s’en moquent. Et enfin, quand ils se rebellent, venir dire que ce n’est pas beau, c’est contradictoire. C’est ça, l’histoire du football », a affirmé Eric Di Méco avec passion.
Pour Di Méco, cette énergie est indispensable au MHSC pour retrouver ses valeurs et se maintenir en Ligue 1.
« J’ai joué contre Montpellier en deuxième division, et ce n’était jamais simple. Aller jouer à la Mosson, c’était toujours quelque chose : un quartier chaud, une équipe déterminée. Quand Jean-Louis Gasset parle des valeurs du MHSC, de la Paillade, cela signifie beaucoup. Non, la Mosson n’est peut-être pas le stade le plus compliqué, mais il y a une âme qu’il faut retrouver pour espérer le maintien. Après le match contre Lille, je pense qu’ils ne sont pas encore condamnés », a-t-il conclu.