Montpellier HSC : Jean-Louis Gasset tire le bilan à mi-saison

Alors que la Ligue 1 marque une pause pour les fêtes de Noël, l’heure est au bilan au Montpellier HSC. Dans une interview accordée à Midi Libre, Jean-Louis Gasset, entraîneur expérimenté de 70 ans, a partagé son analyse de la première partie de saison de son équipe, qu’il a reprise après le départ de Michel Der Zakarian.

Un nul frustrant face à l’OGC Nice

Jean-Louis Gasset espérait conclure l’année 2024 sur une victoire devant les supporters à la Mosson. Cependant, l’OGC Nice a résisté, arrachant un nul 2-2 grâce à un but tardif de Théo Sainte-Luce. Dans son entretien avec Midi Libre, l’entraîneur n’a pas caché sa déception :

« C’est mitigé parce qu’on avait espéré prendre trois points pour notre dernier match à la Mosson en 2024. Après, le scénario du match fait qu’on court encore après le score, comme contre Lille. C’était un match ouvert avec beaucoup d’occasions et de contres des deux côtés. Il fallait être efficace. » Malgré ce nul, Gasset reste mesuré :

« C’est un moindre mal parce qu’on est encore revenus face à une bonne équipe, une équipe européenne. On a enchaîné trois matches à domicile contre Brest, Lille et Nice. Quand on voyait ce calendrier et notre situation délicate, on se demandait comment on allait prendre des points. Finalement, on a obtenu une victoire et deux nuls. »

Concernant les failles défensives, il a pointé un manque d’agressivité qui coûte cher à son équipe : « Quand tu vois les deux buts qu’on encaisse, les adversaires frappent tranquillement de 20 mètres. C’est clairement un manque d’agressivité, c’est logique. »

jean louis Gasset OM (Foot-Sur7)
Photo : Jean-Louis-Gasset en route pour Montpellier

Un bilan inquiétant pour Montpellier

Malgré quelques points glanés récemment, le Montpellier HSC termine l’année 2024 en bas de tableau. Avec seulement 9 points après 15 matchs (10 défaites, 3 nuls, 2 victoires), la situation est critique. Jean-Louis Gasset reconnaît les difficultés d’adaptation de son effectif à ses idées tactiques, mais reste confiant :

« On ne se connaît pas encore très bien. Cela fait seulement sept semaines que nous sommes là, avec une trêve internationale entre-temps. Il faut que les joueurs s’adaptent à notre style de jeu et comprennent que, même en étant malmenés, on peut tenter un coup de poker ou jouer le tout pour le tout. » L’entraîneur appelle ses joueurs à réagir dès la reprise du championnat pour inverser la tendance.