Pour son premier match de Coupe de France, le Montpellier HSC se rendra au stade Charles-Massot pour affronter Le Puy-en-Velay, un club évoluant en National 2. Sur le papier, le MHSC est largement favori face à son adversaire, mais Jean-Louis Gasset refuse de sous-estimer cette équipe.
Jean-Louis Gasset : « Nous devons jouer cette compétition à fond »
Pour Jean-Louis Gasset, il n’y a pas de différence d’approche entre la Ligue 1 et la Coupe de France. Malgré une position difficile en championnat, son équipe doit conserver la même énergie et la même ambition. « Nous devons jouer cette compétition à fond. Il ne faut pas calculer. La Coupe de France représente une aventure collective pour un groupe de joueurs qui peut souffrir en championnat mais trouver un échappatoire dans cette compétition. »
Cependant, le technicien français de 70 ans s’est montré prudent, notamment en évoquant les conditions du stade et la météo locale. « Cette compétition ne repose pas uniquement sur le mental. Il faut savoir aborder ce type de matchs, surtout à l’extérieur. J’espère que le terrain sera praticable, car nous allons dans une région où les conditions climatiques peuvent être compliquées. Neige, glace, boue… Nous devrons nous adapter et jouer comme une équipe de Ligue 1. »
Montpellier veut rester fidèle à son ADN
Malgré les éventuelles difficultés liées aux conditions de jeu, Jean-Louis Gasset tient à ce que son équipe reste fidèle à son identité. L’ancien coach de l’OM souhaite que ses joueurs conservent leur style de jeu habituel. « Nous savons ce qui nous attend. C’est un match à prendre très au sérieux. Selon l’état du terrain, nous ajusterons notre tactique, mais dans l’état d’esprit, nous devrons être à leur niveau, voire au-dessus. C’est sans doute cela le plus difficile », ajoute-t-il avec un sourire.
La Coupe de France, un objectif malgré la situation en Ligue 1
Interrogé sur l’impact de la situation en championnat sur la Coupe de France, Jean-Louis Gasset a écarté tout lien entre les deux compétitions. « Il n’y a pas de logique entre notre classement en championnat et la Coupe de France. »
Pour appuyer ses propos, il a cité l’exemple de la saison 1989-1990 : « En 1990, lorsque Montpellier a remporté la Coupe, la saison en championnat avait été très compliquée. Le premier tour contre Istres avait d’ailleurs été difficile, avec une victoire à la dernière minute. En championnat, nous nous étions maintenus sur le fil, mais la Coupe de France avait sauvé notre saison. »