Le Stade Rennais a pris une décision qui a surpris tout le monde lors de ce mercato d’hiver. Le club breton a décidé de créer un loft pour les joueurs indésirables. Une décision qui passe très mal à l’UNFP.
Mercato Stade Rennais : Jorge Sampaoli justifie la création d’un loft au SRFC
Le dernier mercato estival aura été sans doute un véritable fiasco pour le Stade Rennais. Sous les ordres de Frédéric Massara, le club a dépensé au moins 80 millions d’euros pour se renforcer et renouveler son équipe. Mais alors que les résultats ne suivent pas sur le terrain, le SRFC a décidé de s’offrir encore des renforts avec notamment les arrivées de Seko Fofana et Brice Samba. Dans le même temps, plusieurs joueurs sont poussés à la sortie.
Jeudi, Arnaud Pouille a annoncé la mise à l’écart de joueurs comme Gronbaek, Kamara, Santamaria, Gallon, tous placés dans un loft. Une situation confirmée en conférence de presse par Jorge Sampaoli. « Le club doit changer la situation sinon il restera victime de la situation. La reconstruction commence samedi. À partir de demain, un nouveau cycle commence. On ne peut pas regarder derrière, samedi le cycle de la reconstruction de Rennes commence », a confié l’entraineur du Stade Rennais.
L’UNFP dénonce le « loft » du Stade Rennais
Cette situation au Stade Rennais a suscité l’indignation de l’UNFP qui y voit une violation des droits des joueurs. Dans un communiqué, l’UNFP a rappelé que cette pratique est contraire à la Charte du football professionnel et qu’elle constitue une atteinte à la dignité des joueurs.
Le syndicat a notamment visé François-Henri Pinault, propriétaire du club, et Élodie Crocq, directrice juridique du Stade Rennais et membre du Comex de la FFF, qu’il accuse de complicité.
L’UNFP estime que cette situation est inacceptable et « réclame la fermeture du loft rennais et rappelle au propriétaire de Kering ces quelques mots d’une créatrice de mode : « L’élégance n’est pas une question de luxe, de richesse, mais d’attitude ». Le syndicat rappelle que tous les joueurs, quel que soit leur statut, ont le droit d’être traités avec respect et de bénéficier de conditions de travail décentes.