Le FC Nantes traverse une période difficile après l’humiliation subie à Monaco (1-7). Antoine Kombouaré a dû gérer ce choc avec une approche mêlant rigueur et soutien psychologique pour relancer le FCN.
FC Nantes : Un électrochoc nécessaire pour le FCN après la débâcle
Le lourd revers face à l’AS Monaco a marqué les esprits et laissé des traces au sein de l’effectif du FC Nantes. Conscient de l’ampleur du traumatisme, Antoine Kombouaré a opté pour une stratégie réfléchie : accorder du temps aux joueurs pour souffler avant de se remettre au travail.
« J’ai préféré donner deux jours aux joueurs pour qu’ils passent du temps avec leurs familles et leurs proches », a expliqué l’entraîneur en conférence de presse. Dès la reprise, le technicien kanak a organisé une réunion avec analyses vidéo et discussions franches pour identifier les erreurs. Son objectif : remettre ses joueurs sur le bon chemin en combinant discours motivants et corrections tactiques.
Il refuse toute accusation de « câlinothérapie » et insiste sur la nécessité d’un juste équilibre entre exigence et accompagnement. « On pointe du doigt, on dit les choses mais surtout on travaille. Il peut y avoir des doutes, une perte de confiance… Mais nous devons aider les joueurs », a-t-il insisté.
Le rôle de Waldemar Kita dans la réaction du groupe au FCN
Face à cette crise, le président Waldemar Kita n’a pas tardé à intervenir. Son passage à la Jonelière visait à secouer les joueurs et leur rappeler leurs responsabilités. « Le président est passé pour montrer son mécontentement, que lui aussi a été humilié comme nous. Quand le président passe, nous, on a juste à écouter… », a confié Kombouaré.
Malgré cette période trouble, l’entraîneur perçoit une envie de rédemption au sein de son groupe. « Pour nous d’abord, pour les hommes que nous sommes… C’est d’abord personnel », a-t-il souligné. Le prochain match face au RC Lens sera un test crucial pour juger la capacité du FC Nantes à rebondir et à prouver que cette gifle monégasque a servi de leçon.
Le FC Nantes joue gros, et Kombouaré sait que le moindre faux pas pourrait coûter cher. Reste à voir si sa méthode portera ses fruits dès la prochaine rencontre.