Après la grande agitation provoquée par les départs de Carlo Ancelotti et de Leonardo, le calme semble revenu au Paris Saint-Germain.
Symbole de ce PSG qui a repris la main, Jean-Claude Blanc a vu son statut évoluer, il se retrouve désormais en première ligne en cette période de mercato avant de revenir, grâce à l’arrivée d’un nouveau directeur sportif, à ses prérogatives habituelles de directeur général en septembre. Dans une longue interview accordée à L’Equipe, l’ancien dirigeant de la Juventus Turin a balayé l’actualité du club de la capitale.
L’image véhiculée par le PSG: « Il faut assumer le fait d’être un club à part, donc d’avoir une image à part. Cela vient du fait qu’on est à Paris mais aussi de notre volonté de construire l’un des cinq plus grands clubs du monde. On veut devenir une marque mondiale de sport. En faisant cela, on doit bouger un certain nombre de lignes, visibles et invisibles, dans les habitudes du football français. Il y vingt-quatre mois, personne n’aurait imaginé voir en Ligue 1 certaines des stars que nous avons recrutées depuis. On est dans un modèle qui n’existait pas en France. Il faut assumer tout cela en travaillant beaucoup sur l’exemplarité des joueurs, des dirigeants. À l’international, en termes d’image, nous avons des retours très positifs du fait de la présence de stars comme Thiago Silva, Ibra et Cavani« .
Le fair-play financier: « Pour nous, c’est clair, nous sommes en règle avec ce principe. Le contrat de 100 millions d’euros par an, invalidé par l’UEFA ? Pour juger, il faut avoir tous les éléments en main. Ces éléments, je les connais puisque j’ai négocié les termes du contrat. Nous irons l’expliquer à l’UEFA à la rentrée. Je ne suis pas inquiet. Le budget de la saison est supérieur à 400M€. On est au niveau de Manchester United, mais encore loin de nos amis du Real Madrid, dont le budget dépasse les 500M€. Il y a encore du travail ».
L’avenir de Laurent Blanc: « Laurent a un contrat de deux ans. Il est là pour porter un peu plus en avant le projet du PSG« . Lorsque le journaliste lui a demandé plus de précisions, J-C Blanc a adressé un simple « non ».
Une réponse assez laconique qui pourrait laisser penser qu’une arrivée d’un entraîneur d’une autre envergure, comme Arsène Wenger, est envisagée. Sauf, bien entendu, si Laurent Blanc a des résultats qui répondent aux exigences des dirigeants parisiens.