Edito PSG – Barça : Unai Emery, le bal des retournements de veste peut débuter

Il a été découpé dés son arrivée à Paris. Après le probant succès du PSG sur le Barça, Unai Emery devrait avoir droit à quelques retournements de veste.

Plus que des doutes, des envies d’échec

Au vu du pedigree de Unai Emery, avec ses trois Europa League, il était évident que le Paris Saint-Germain s’attachait les services d’un meilleur entraineur que Laurent Blanc lors du dernier mercato estival. Si les doutes pouvaient s’entendre sur les premiers mois, voir avec quelle rage certains journalistes ‘neutres’ se sont acharnés sur le coach du PSG restait totalement incompréhensible.

Comment était-il possible de juger un entraineur en seulement trois mois ? Comment était-il possible de dire après trois mois que Unai Emery – qui venait d’arriver – était moins bon que Laurent Blanc… qui avait son équipe depuis trois ans ? A l’occasion d’un changement d’entraineur, il ne faut pas toujours comparer avec la saison précédente… mais aussi revenir sur la première saison de son prédecesseur. En prenant également le contexte en considération, comme le départ de certains joueurs majeurs par exemple.

Toujours est-il que certains n’attendaient qu’une humiliation du PSG devant le Barça pour dire qu’ils « avaient raison depuis le début ». On pense là à certains observateurs totalement objectifs tels Bruno Roger-Petit et Pascal Praud, qui assuraient haut et fort que Unai Emery était une escroquerie du football et qu’il était impossible de le voir réussir au PSG.

Encore une fois, que l’on ait des doutes après les premiers mois, on peut l’entendre… mais affirmer dés la première défaite qu’un coach ne vaut rien, il ne fallait tout de même pas exagérer non plus.

 

Unai Emery, des excuses en attente…

 

Alors en ce lendemain de saint-Valentin, nous pouvons avoir une pensée toute particulière pour ces deux penseurs avisés du football. Des penseurs qui, au lieu d’essayer de comprendre comment Unai Emery prenait peu à peu la mesure de la situation au fil des semaines, préféraient attendre la moindre contre-performance du PSG pour sortir du bois tels des prophètes.

S’ils sont totalement objectifs, ils suivront la voie de Pierre Ménès, qui a récemment reconnu avoir jugé trop rapidement Unai Emery. S’ils persistent dans leur mauvaise foi, ils diront tout simplement que ce 4-0 infligé par le PSG au Barça n’était que le fruit d’un jour sans pour les Catalans.

Ils oublieront ainsi qu’un an plus tôt seulement, Paris avait lamentablement été sorti par un tout petit Manchester City. Un duel duquel la moins mauvaise des deux équipes s’était qualifiée. Sur ce 1/8 de finale aller mardi soir, c’est bel et bien la meilleure des deux équipes qui a pris un véritable avantage en vue du match retour.

Même si le PSG n’a pas encore gagné la Ligue des Champions, loin de là d’ailleurs, Unai Emery a d’ores et déjà prouvé de quoi il était capable avec cette équipe sur ces grands matchs européens… A ces ‘penseurs’ désormais de prouver qu’ils savent retourner leur veste. Et, si possible, sans se trouver une excuse minable pour justifier leur précédent manque d’objectivité.