Récemment élu président de la LFP (Ligue de Football Professionnel), Vincent Labrune a hérité d’une situation de crise économique en Ligue 1. Mais l’ancien dirigeant marseillais a de la suite dans les idées et croit avoir trouvé le moyen de mettre fin aux difficultés financières des clubs de l’élite française.
La Ligue 1 économiquement dans le dur
Entre la crise sanitaire qui favorise les matchs à huis clos et la défection de Mediapro, les clubs de Ligue 1 sont financièrement dans en difficulté. Pour repondre à ces difficultés économiques, la LFP a déjà contracté deux prêts au printemps puis en octobre. Mais ces emprunts ne sont visiblement pas suffisants pour mettre les clubs à l’abri du besoin aussi longtemps que le problème avec Mediapro ne sera pas réglé. La Ligue 1 pourrait donc contracter une troisième dette. « Si la Ligue ne résout pas son problème avec Mediapro (sur le paiement des droits télé), elle peut avoir un besoin urgent de cash, donc avoir pour solution un nouvel emprunt (après celui contracté au printemps et celui contracté après la défaillance de Mediapro en octobre)… », a prévenu un spécialiste du dossier dans les colonnes de L’Équipe ce dimanche. Or, un endettement massif n’est jamais une bonne chose et peut conduire à plomber durablement le football français.
Un fonds d’investissement au secours du football français ?
Vincent Labrune a donc réfléchi à une option plus pertinente pour sauver la Ligue 1. Pour éviter que les clubs français déclarent faillite, le nouveau président de la LFP envisagerait de « faire venir un investisseur extérieur », à en croire le confident du quotidien sportif. Cette proposition pourrait toutefois ne pas faire l’unanimité. Mais le connaisseur du dossier conseille d’ « arrêter de diaboliser les fonds d’investissement, ils apportent de l’argent, de l’expertise et de la solidité… » Pour l’expert français, on croit abusivement que les fonds d’investissement ont trop de pouvoirs, alors qu’ils « n’interviennent pas sur le format des compétitions, le calendrier ou l’adoption du VAR ».
Les fonds d’investissement n’ont pas été consultés non plus « pour mettre un match à 13 heures en L1 pour parler au marché asiatique ». Une plage horaire qui ne plaisait pas aux joueurs, mais ils ont fini par comprendre. « Les joueurs ont râlé, mais ils ont compris. Ils savent que les droits télé représentent 60 % des revenus des clubs. Sans droits télé… », a indiqué le spécialiste du dossier.