Jacques-Henri Eyraud, président de l’OM, a suscité une grosse polémique en soutenant qu’il veut moins de Marseillais comme collaborateurs au sein du club phocéen. Ce mardi, il a fait une mise au point sur ses propos tenus la semaine dernière.
OM : « Un danger » d’avoir des collaborateurs marseillais
Président de l’OM depuis octobre 2016, Jacques-Henri Eyraud souhaite qu’il y ait moins d’employés marseillais au club. Selon lui, leur fibre pour l’équipe de la cité phocéenne est contre-productive pour la bonne marche de l’administration et les autres secteurs du club. « Quand je suis arrivé à l’Olympique de Marseille, j’ai été frappé de voir que 99% des collaborateurs du club étaient marseillais. C’est un danger et c’est un risque », avait-il souligné, jeudi dernier, dans le Shack Talk. « Après une série de défaites, j’ai vu que les visages se refermaient, les dépressions étaient proches. En termes de productivité, l’impact d’une défaite sur les attitudes et les comportements des collaborateurs étaient forts et cela ne va pas », avait expliqué le dirigeant ensuite.
Jacques-Henri Eyraud défend le fond de sa pensée
Critiqué pour son point de vue sur le profil des employés qu’il espère à l’OM, Jacques-Henri Eyraud a réagi. Il confirme qu’il ne s’est pas trompé dans ses propos. « C’est tout sauf un dérapage », a-t-il indiqué sur France Bleu Provence, avant d’expliquer le fond de sa pensée. « L’un des défis pour nous, c’est l’équilibre entre passion et raison. Si on est ici, c’est qu’on aime la passion autour de ce club et moi je suis le premier passionné de ce club, le premier supporter. Ma réflexion est la suivante : ce qui m’intéresse c’est d’avoir les meilleurs partout », a éclairci le patron de l’Olympique de Marseille. « Quand ils [les employés, ndlr] sont marseillais, je suis le plus heureux du monde. En revanche, ce que je veux ce sont les talents et les compétences dans tous les domaines d’activité du club. En finance, je ne cherche pas à recruter des fans de l’OM. Quand on est un commercial, on a besoin de parler avec passion et là c’est différent », a indiqué Jacques-Henri Eyraud, tout en martelant : « arrêtons de caricaturer mes propos ».