Nouveau propriétaire de Bordeaux, Gérard Lopez a annoncé la couleur sur l’objectif des Girondins. Il a avoué par ailleurs qu’il était confiant que le club au scapulaire n’allait pas être rétrogradé en division inférieure.
Gérard Lopez, Bordeaux est « obligé d’exister » en Ligue 1
Évincé du LOSC en décembre 2020, Gérard Lopez a repris les Girondins de Bordeaux en main. Il est désormais le patron du club logé au Château du Haillan. Passé devant la DNCG pour présenter son projet de restructuration du club, le nouveau président du FCGB estime que le club était plutôt menacé de rétrogradation en National et non en Ligue 2. Cependant, il refuse d’imaginer que cela aurait pu arriver.
« Ce club en Ligue 2, sans les droits TV de la Ligue 1, n’existerait pas deux semaines. À partir de là, c’était Ligue 1 ou National. […] Il faudra m’expliquer comment le club aurait pu fonctionner en National, avec le domaine du Haillan, le Stade (Matmut Atlantique), etc. Il est quelque part, du fait de sa taille, obligé d’exister à un niveau sportif qui est élevé », a-t-il expliqué en conférence de presse, dans des propos retranscrits par Girondins33.
« Les Girondins doivent jouer le haut du tableau »
Gérard Lopez s’est montré confiant ensuite, malgré le déficit structurel des Girondins de Bordeaux. Il espère faire rebondir les Marine et Blanc à moyen terme. « Le déficit structurel des Girondins de Bordeaux est l’équivalent de celui d’un club qui a les outils de travail d’un club de cette taille-là. On est un peu coincé dans une situation dans laquelle on ne peut pas, ne pas être, un club qui a des résultats. Ce n’est pas possible. On peut dire négativement que l’on est pris dans un engrenage, mais on peut aussi se dire positivement qu’il n’y a pas d’autres choix que d’être dans un cercle vertueux », a-t-il rassuré.
Pour finir, le président de l’équipe bordelais a fait une promesse aux supporters du club. « Vous n’allez pas me voir changer de discours sur les Girondins de Bordeaux. Bordeaux doit jouer le haut du tableau à un moment donné, parce que, tout simplement, ça n’est pas un petit club », a-t-il souligné.