Le gardien de but de l’ OM, Steve Mandanda, est revenu sur les incidents survenus lors du match contre l’OGC Nice dans le cadre de la troisième journée de Ligue 1.
OGC Nice – OM : Mandanda se justifie sur l’arrêt du match
Hier, l’ OM affrontait l’OGC Nice dans le cadre la troisième journée de ligue 1. Une rencontre qui a viré au cauchemar à la 75e minute, après que des supporters aient envahi la pelouse pour en découdre avec certains olympiens, notamment avec Dimitri Payet. Le meneur de jeu marseillais, alors qu’il s’apprêtait à tirer en corner, a été victime à plusieurs reprises de jets de projectiles. Après s’être effondré, le Reunionais a décidé de répliquer, en lançant la bouteille qu’il avait reçu dans les tribunes des supporters adverses. Ce fut alors la goutte d’eau qui fait déborder le vase des débordements en tout genre. Invasion du terrain, bagarres entre joueurs, insultes… Ces terribles incidents ont occasionné à l’arrêt définitif de la rencontre.
Menés 1-0, les joueurs de l’OM ont en effet refusé de revenir sur le terrain. Et au lendemain de cette soirée cauchemardesque, Steve Mandanda a tenu à justifier cette position. Agressé par une partie des supporters du Gym, le capitaine de l’ OM et ses coéquipiers ne se sentaient plus en sécurité pour reprendre la rencontre. « Tout simplement, pour nous les joueurs, notre sécurité n’était plus assurée. On s’est retrouvés en danger. Pas mal de nos joueurs ont été visés ou touchés. Quand on voit qu’il y a entre 500 et 1.000 supporteurs qui se permettent comme cela de rentrer sur le terrain afin de venir nous agresser, c’est quelque chose que l’on ne peut pas tolérer. Pour toutes ces raisons-là, on ne peut pas retourner sur le terrain, car on ne se sent pas en sécurité », a-t-il expliqué.
Un refus approuvé par l’arbitre
Le refus des joueurs de l’ OM a été approuvé par l’arbitre Benoît Bastien qui a sifflé la fin du match. « Les arbitres étaient d’accord avec nous pour pouvoir interrompre le match, tout simplement. Ils estimaient que la sécurité n’y était pas (…) Pour nous, notre sécurité c’était le plus important. Sur cet aspect-là, on ne se sentait pas en sécurité », a expliqué Steve Mandanda. La Fédération française de football devra prendre des mesures pour éviter de tels débordements à l’avenir. Les deux clubs ont notamment été convoqués par la LFP et des sanctions devraient tomber dans les prochains jours.