20e de la Ligue 1, les Girondins de Bordeaux se dirigent vers la Ligue 2, après sa défaite contre l’ESTAC (0-2). Inquiet, Gérard Lopez a tiré la sonnette d’alarme.
Bordeaux : Gérard Lopez, « bien sûr que je suis inquiet »
Bordeaux a affronté l’ES Troyes AC, dimanche, lors de la 27e journée de Ligue 1. Mais face à ce concurrent direct dans la course pour le maintien, les Girondins n’ont pas pris de point. Ils se sont inclinés (0-2) au stade Matmut Atlantique devant leurs supporters. Le FCGB est sur une série négative de 3 défaites et 2 nuls lors de ses 5 derniers matches et l’écart avec des concurrents comme l’ASSE et l’ESTAC commence à se creuser. Les Stéphanois (17es) et les Troyens (16es) ont désormais 3 points d’avance chacun sur les Bordelais et leur nouvel entraîneur David Guion.
Il reste encore 11 journées avant la fin du championnat, mais Gérard Lopez est inquiet, vu la spirale négative dans laquelle son équipe se trouve, mais aussi les prestations insipides de ses joueurs. « Bien sûr que je suis inquiet. Ce qui est frustrant, je sais ce qui est fait pendant la semaine, et le jour du match, on dirait que ce sont les frères des joueurs qui jouent », a-t-il lâché dans L’Équipe.
« Le problème, c’est qu’on a peur […]. Il y a de la déception parce qu’on a des joueurs intrinsèquement plus forts que ce qu’ils montrent sur le terrain. On a deux gros soucis : premièrement, on travaille des choses pendant la semaine et dès qu’on subit une occasion adverse, on ne se tient plus du tout à notre plan de jeu. Deuxièmement, on a des joueurs qui, psychologiquement […] on a l’impression qu’ils jouent avec une grenade dégoupillée dès qu’ils ont le ballon », a déploré le président des Girondins, tout en soulignant : « C’est dur à accepter alors que le club, la ville et ses supporters ont d’autres ambitions. »
Le patron du FCGB exige de l’engagement
Pour aider son club à se sortir de la zone rouge et d’éviter une relégation en Ligue 2, Gérard Lopez a proposé des solutions dans le quotidien sportif. « Ça passe par un déclic en tant qu’équipe. Ça passe par de l’engagement, une concentration à 120 % et un respect du plan de jeu. Le football moderne, ce n’est pas juste courir et montrer de la bonne volonté. […] Il faut mettre tout le monde individuellement devant un miroir. Il faut une prise de conscience et le respect des supporters pour qui j’ai de l’admiration », a recommandé le propriétaire de Bordeaux.