Gérard Lopez a rassuré les Girondins sur la situation actuelle de Bordeaux en Ligue 1. Il a fait savoir qu’il ne partira pas en cas de relégation en Ligue 2.
Bordeaux sérieusement menacé de relégation en Ligue 2
Nouveau prioritaire de Bordeaux depuis juillet 2021, Gérard Lopez est en grande difficulté. Son équipe est dernière de Ligue 1 et menacée de relégation en Ligue 2. Une menace qui pourrait s’accentuer cette semaine en cas de défaite contre le PSG, actuel leader du championnat. En effet, les Girondins se déplacent sur le terrain des Parisiens, éliminés en 8e de finale de la Ligue des champions, par le Real Madrid, mercredi. Un match périlleux pour le FCGB, actuelle pire défense du championnat avec 65 buts concédés en 27 journées. En plus du Paris Saint-Germain, les Girondins ont encore 4 clubs du Top 10 du classement à leur calendrier : le LOSC (7e), l’OL (9e), le FC Nantes (6e) et l’OGC Nice (2e). Comme quoi, Bordeaux doit batailler bec et ongles pour assurer son maintien dans l’élite.
Gérard Lopez, « je ne pars pas, j’ai la responsabilité d’anticiper »
Mais en cas de relégation en Ligue 2, Gérard Lopez a anticipé avec « un budget L2 ». « Si le club devait aller en Ligue 2, ce qui pour moi n’est pas acceptable et on va tout faire pour qu’il n’y aille pas, j’ai une responsabilité vis-à-vis de beaucoup de gens de devoir l’anticiper », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec des lecteurs du journal Sud-Ouest. Agacé par la question récurrente sur la descente en L2, le président du club au scapulaire a fait savoir qu’il n’abandonnerait pas le navire Marine et Blanc. « Je ne pars pas. Mais cette question m’énerve. Pour moi, elle ne se pose pas. Qu’est-ce que j’aurais à gagner à partir ? » a-t-il glissé.
Le plan prévu par le président du FCGB
Cependant, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois craint pour les finances de Bordeaux en cas de descente en division inférieure. Bordeaux ne tiendrait pas « financièrement dans l’état actuel ». « Il y aurait un impact assez important sur la structure en termes de coûts et d’employés. Les employés sont au courant, j’en ai parlé avec eux ». Et le plan prévu par Gérard Lopez va « d’une énorme coupe dans les coûts de fonctionnement » à la « réduction très significative du nombre de salariés, sur les joueurs à gros contrats », sauf les recrues débarquées sous la nouvelle direction. « Comme moi, ils (les joueurs,ndlr) n’ont pas envie que ça se fasse. Et si ça devait se faire, on travaillerait ensemble pour remonter au plus vite » , a promis le dirigeant de 50 ans.