Visé par une enquête pour harcèlement moral et sexuel, Noël Le Graët pourrait être poussé à la démission. Aulas l’a évoqué dans L’Équipe.
Le Comité exécutif (Comex) de la Fédération Française de Football (FFF) tient une réunion importante, jeudi. Une rencontre qui pourrait sceller le sort de Noël Le Graët à la tête de l’institution sportive. Ce dernier est en effet visé par une enquête pour harcèlement moral et sexuel. Cela, à la suite de ses déclarations irrespectueuses envers Zinédine Zidane, sur RMC Sport. Dans un communiqué adressé par ses avocats à l’AFP, le dirigeant du football français dément toutes les accusations à son encontre.
Il s’étonne d’apprendre « par voie de presse » l’ouverture d’une enquête pour harcèlement moral et sexuel et critique les « nombreuses interférences et pressions politiques » de la part de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, au sujet de l’audit diligenté par le ministère.
Le dirigeant de 81 ans est écarté de la présidence de la FFF, depuis la réunion du Comité exécutif tenue le 11 janvier. Cela jusqu’à la publication des résultats de l’audit du ministère des Sports, dont le verdict est prévu fin janvier. C’est donc Philippe Diallo, vice-président de l’instance, qui assure l’intérim depuis la suspension de Noël Le Graët.
FFF : Le Comex peut demander la démission de Noël Le Graët, selon Aulas
Mais ce dernier pourrait être poussé au départ définitif, avant les résultats de l’audit sur sa gestion. Selon Jean-Michel Aulas, la situation du responsable de 81 ans n’est plus la même depuis que de nouveaux éléments à charge sont révélés. « C’est inquiétant qu’il n’y ait pas de journée sans qu’un nouveau développement intervienne […]. Mais la situation a quand même évolué depuis mercredi dernier. Il faut attendre ce nouveau Comex (jeudi) pour en savoir plus », a lâché le président de l’ OL, tout en indiquant qu’il va échanger avec le dirigeant mis en retrait, avant de faire connaitre sa position.
« Le Comex peut-il demander à Noël Le Graët de démissionner de ses fonctions au vu de la gravité de la situation ? C’est une éventualité. Mais en l’état actuel des choses, je pense que c’est prématuré de le dire. D’ici jeudi, il faut que l’on ait le maximum d’informations objectives. Je ne dis pas qu’il ne faudra pas y arriver. Mais aujourd’hui, au regard de ce que représente Noël en tant qu’homme et dirigeant, ce serait aller vite en besogne », a répondu le président de l’ OL, à la question du quotidien sportif.