Icône du FC Lorient, club qu’il a quitté en 2014 après avoir été l’entraîneur, Christian Gourcuff a taclé le projet du FCL.
Passé tout proche de la relégation sur les deux dernières saisons, le FC Lorient et ses supporters vivent actuellement un rêve éveillé depuis la présence de Régis Le Bris sur le banc lorientais. Auteurs d’une première partie de saison exceptionnelle, les Merlus parviennent à s’accrocher, et siègent actuellement à la 7e place du championnat, à seulement 4 points de la 5e place, synonyme de qualification pour la Conference League.
Porté par une équipe jeune et dynamique lors des premiers mois de compétitions, le FC Lorient a néanmoins subi de plein fouet la loi du mercato hivernal, et a perdu ses deux meilleurs joueurs, à savoir Dango Ouattara qui a filé à Bournemouth, et Terem Moffi qui est parti rejoindre l’OGC Nice.
Mais il n’y a pas que dans l’effectif du FC Lorient que les choses ont bougé cet hiver. En effet, à la fin du mois de janvier dernier, l’homme d’affaires américain, Bill Foley, est devenu actionnaire minoritaire du FC Lorient. Un choix pas forcément bien perçu aussi bien par les supporters, que par une icône du club lorientais : Christian Gourcuff.
FC Lorient : Christian Gourcuff ne regrette pas son départ du FCL en 2014
À la retraite depuis son départ du FC Nantes le 8 décembre 2020, Christian Gourcuff est une véritable icône du FC Lorient. Dans sa carrière d’entraîneur, l’ancien coach de 67 ans a dirigé les Merlus pendant 25 saisons, sur 3 périodes distinctes, et fait partie de l’histoire du FCL.
Dans un entretien accordé à Ouest-France, il n’a pas manqué de tacler son ancien club, et notamment le projet qui est en train de se construire au FC Lorient. » Sans rentrer dans le détail, car je ne veux pas polémiquer, j’avais raison de partir en 2014. Il fallait du courage et cela a été un déchirement pour moi, car je quittais quelque chose qu’on avait construit. Ce n’était pas un coup de tête. Ce qu’il se passe aujourd’hui me conforte dans mon choix. » Des déclarations qui ne devraient pas faire l’unanimité au sein de la direction du FCL.