Auteur du 4e but de l’ ASSE contre le Paris FC, Jean-Philippe Krasso a été impressionné par les supporters stéphanois, au stade Charléty, samedi.
En fin de contrat à l’ ASSE en juin prochain et annoncé sur le départ, samedi, Jean-Philippe Krasso a fait un gros clin d’oeil aux supporters stéphanois. Interrogé sur l’indéfectible soutien du peuple vert, tant à domicile qu’à l’extérieur, l’attaquant de l’AS Saint-Etienne assure que cela le motive à se surpasser sur le terrain.
Il a pris comme exemple le match de la 30e journée contre le Paris FC. À cette occasion, les supporters de l’ ASSE se sont déplacés en nombre, soit un millier dans la capitale. Et comme ils savent si bien le faire, ils ont poussé leur équipe à la victoire. Menés (2-1) après 65e de jeu, Sainté a su inverser la tendance grâce au soutien du public. Niels Nkounkou a inscrit un doublé, puis Jean-Philippe Krasso a conforté le succès de son équipe sur penalty (2-4, 69e).
Le buteur ivoirien a justement souligné le rôle précieux du 12e homme de l’ ASSE. « Le soutien des supporters, ça aide vraiment ? Bien sûr. Je les entends plus dans les temps morts », a-t-il répondu dans un live sur Instagram. Il n’y a pas meilleur soutien qu’à Saint-Étienne. Ce week-end (à Charléty), c’était n’importe quoi (rires). C’est rare de voir ça, encore plus en Ligue 2. On ne peut que leur dire merci. »
ASSE : Krasso livre le secret de sa réussite au penalty
Meilleur buteur de l’ ASSE et de la Ligue 2 avec 15 buts et 8 passes décisives en 27 matches cette saison, Jean-Philippe Krasso est le nouveau spécialiste des penaltys à Saint-Etienne. Il a réussi 7 tirs sur 8 cette saison. Le seul manqué, c’était contre le gardien de but de Niort, mais ce fut sans conséquence, car son équipe a remporté le match (2-0), grâce à un doublé d’Ibrahim Wadji.
Le N°17 des Verts a dévoilé son secret dans cet exercice. « Pour moi, le penalty, c’est un peu le jeu avec le gardien de but. C’est lui qui donne la solution. Les premiers penaltys étaient faciles pour moi, car ils ne savaient pas encore comment je tirais. Maintenant, les gardiens ont compris […]. Contre Niort, au lieu de me concentrer et de faire comme d’habitude, j’ai commencé à cogiter […] et j’ai vraiment raté mon tir. »