Lanterne rouge de Ligue 1 après sa nouvelle défaite dimanche soir contre Clermont (1-2), l’OL pourrait déjà se séparer de son nouvel entraîneur Fabio Grosso.
Mercato OL : Fabio Grosso sévèrement critiqué par le vestiaire de Lyon
Nommé le 18 septembre passé en remplacement de Laurent Blanc, l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, Fabio Grosso, ne parvient pour l’instant pas à convaincre sur sa capacité à éviter la relégation aux Gones. Dimanche soir, le septuple champion de France d’affilé a connu une énième défaite contre le Clermont Foot, au Groupama Stadium. Toujours en quête de sa première victoire sur le banc de l’OL, le technicien italien commencerait même déjà à agacer au sein du vestiaire lyonnais. C’est du moins ce qu’affirme Jérôme Rothen, le consultant de RMC.
« J’ai essayé d’avoir des gens du vestiaire, et je les ai eus. Je ne vais pas dire les noms bien sûr, car cela pourrait les mettre en difficulté, mais Fabio Grosso est déjà sur la sellette. Il a essayé de recadrer certains. Tout le monde a parlé de Cherki, mais il n’y a pas que Cherki. Il n’y a quasiment plus un joueur qui peut se le voir. Il y a des joueurs expérimentés et très expérimentés qui m’ont même dit qu’il était peut-être dans les entraîneurs les plus nuls qu’ils avaient pu avoir. Il s’est mis tout le monde à dos », explique l’ancien milieu offensif du PSG dans son émission « Rothen s’enflamme », avant d’évoquer les méthodes bizarres de Fabio Grosso, qui pourrait rapidement céder sa place à un autre coach sur le banc lyonnais.
Rothen : « Les mecs étaient rincés avant de jouer Clermont »
Loin de ses standards habituels, plus rien ne va à l’Olympique Lyonnais. Bon dernier du classement avec seulement trois insignifiants points, le club cher à Jean-Michel Aulas se déplace dimanche prochain au Vélodrome pour y défier l’Olympique de Marseille en clôture de la dixième journée de Ligue 1. Et une nouvelle défaite pourrait mettre un terme à l’aventure de Grosso sur le banc de l’équipe rhodanienne, tant ses méthodes ne passent pas auprès du groupe.
« Pendant la trêve, les joueurs qui ne sont pas partis en équipe nationale, ils ont fait deux séances par jour avec du gros travail physique sans ballon et du fractionné. Les mecs étaient rincés avant de jouer Clermont. Avant le match de Clermont, dimanche matin, il a convoqué un groupe élargi. À midi, il a dit à trois joueurs qu’il n’avait pas besoin d’eux (…) À 18h, il a dit à un champion du monde comme Tagliafico de rentrer chez lui. Tu dis à un Lepenant, qui n’a rien demandé, de rentrer chez lui. Même les joueurs expérimentés ne savaient même pas dans quel schéma tactique ils jouaient ce dimanche. Ils ne savaient pas tellement il y avait des rôles hybrides pour tout le monde avec des mecs qui ne parlent même pas français », ajoute Jérôme Rothen, dans des propos qui ne vont pas apaiser les supporters déjà en colère.