À quelques semaines de l’ouverture du mercato estival, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, a tiré la sonnette d’alarme sur le recrutement des pépites locales.
Nasser Al-Khelaïfi en colère contre le recrutement du PSG
Lancé dans un nouveau cycle depuis l’arrivée de Luis Enrique sur le banc, le Paris Saint-Germain veut désormais donner plus de place aux joueurs issus de son centre de formation, surtout avec l’explosion de Warren Zaïre-Emery, titulaire indiscutable cette saison. Après les départs de plusieurs cadres l’été passé, notamment Marco Verratti, Neymar, Lionel Messi et Sergio Ramos, le président Nasser Al-Khelaïfi aurait fixé en interne de nouvelles exigences en matière de recrutement.
Désireux d’embrasser un projet moins « bling-bling », le club de la capitale devra plus axer sa politique sur le recrutement de jeunes issus de la région parisienne. D’ailleurs, le journal L’Équipe révèle ce vendredi que Nasser Al-Khelaïfi aurait récemment tenu les dirigeants du centre de formation pour responsables après deux échecs regrettables.
Al-Khelaïfi regrette pour Mathys Tel et Christopher Nkunku
En effet, le quotidien sportif explique que Nasser Al-Khelaïfi n’aurait pas du tout digéré deux échecs du centre de formation du Paris Saint-Germain ces dernières années. Le premier concerne Mathys Tel. Natif de Montrouge, à quelques kilomètres du Parc des Princes, le milieu offensif de 18 ans n’a jamais évolué au PSG avant de quitter le Stade Rennais pour rejoindre les rangs du Bayern Munich l’été passé.
L’autre grand regret du patron des Rouge et Bleu se nomme Christopher Nkunku, transféré pour 19,5 millions d’euros au RB Leipzig en 2019, alors qu’il aurait pu jouer un rôle majeur à Paris. Et Al-Khelaïfi ne souhaiterait plus que cela se reproduise.
En interne, il ferait donc pressing sur Luis Campos et la direction sportive afin que Warren Zaïre Emery (18 ans) prolonge son contrat, qui expire en juin 2025, et que Senny Mayulu (17 ans) et Yoram Zague (17 ans) signent leurs premiers contrats professionnels dans les semaines à venir.