La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), a annoncé hier l’encadrement de la masse salariale du FC Nantes pour la saison 2024/2025 de Ligue 1. Une décision qui intervient dans un contexte de surveillance accrue des finances des clubs de football en France, visant à éviter tout dérapage budgétaire.
La masse salariale du FC Nantes désormais limitée
La nouvelle a fait l’effet d’une douche froide pour les canaris. En novembre 2023, le FC Nantes avait réussi à passer l’examen de la DNCG sans encombre. Mais cette fois-ci, le gendarme financier a jugé nécessaire d’encadrer la masse salariale du club. Waldemar Kita a d’ailleurs réagi jeudi soir, affirmant qu’il ne s’agissait que d’un contre-temps. « Il n’y a pas de problème, a-t-il confié à Ouest France ce jeudi soir. Le problème est très simple, c’est qu’aujourd’hui, nous n’avons pas les droits TV (26 M€ sur la saison passée, l’équivalant de 30 % du budget global). Quand les aurons-nous ? J’espère la semaine prochaine. »
Ainsi le FC Nantes doit désormais respecter une limite stricte de son budget salarial, et chaque nouveau contrat doit être approuvé par la DNCG avant d’être homologué par la Ligue de Football Professionnel (LFP). Un encadrement qui aura de grandes répercussions sur le mercato estival des nantais. Ils devront faire preuve de vigilance dans leurs recrutements et s’assurer que toutes les nouvelles signatures respectent les limites salariales imposées.
Sanctionné par la DNCG, l’OL s’en était bien sorti
Selon Ouest-France, plus de onze joueurs pourraient quitter le club cet été, rendant la tâche encore plus ardue pour équilibrer les comptes et maintenir une équipe compétitive. L’an dernier, l’Olympique Lyonnais de John Textor avait également a connu le même sort et été sanctionné par la DNCG, avec une masse salariale et des transferts encadrés. Cependant, le club de John Textor avait vu ses restrictions assouplies lors du mercato hivernal, lui permettant de renforcer significativement son effectif.
Le FC Nantes espère pouvoir faire face à travers ces contraintes financières. Néanmoins, l’encadrement imposé par la DNCG implique que tous les mouvements sur le marché des transferts soient scrutés à la loupe. Le club devra faire preuve d’une grande prudence dans ses dépenses et veiller à ne pas dépasser les limites budgétaires fixées. Pour ce mercato d’été, les canaris devront jongler entre la conformité financière et la compétitivité sur le terrain.