Scandale au PSG : Menaces et chantage contre Nasser Al-Khelaïfi

Outre la succession de Kylian Mbappé, c’est une autre actualité qui secoue le PSG. Auditionné dans l’affaire des barbouzeries du club, le président Nasser Al-Khelaïfi, a décidé de déposer une plainte devant le procureur de la République de Paris pour menaces et chantage.

PSG : Nasser Al-Khelaïfi dépose une nouvelle plainte contre X

En mai dernier, Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, a été longuement entendu par la justice française en tant que partie civile dans l’affaire des « barbouzeries du PSG ». Suite à cette audition, le dirigeant qatari a déposé une nouvelle plainte contre X pour divers chefs d’accusation. Il s’agit de la cinquième plainte déposée devant la justice française, selon RMC Sport.

Cette plainte de 43 pages cible principalement Tayeb Benabderrahmane. Le document indique que le lobbyiste franco-algérien aurait adopté des comportements répréhensibles avec la complicité de Malik Nait-Liman et Hicham Karmoussi.

Malik Nait-Liman, ancien membre de la DGSI et ex-responsable des relations avec les supporters du PSG, joue un rôle clé dans cette affaire complexe qui secoue le PSG depuis plusieurs mois. Quant à Hicham Karmoussi, il est l’ancien majordome de Nasser Al-Khelaïfi.

Il dénonce une série de menaces répétées

La plainte vise à dénoncer une série de menaces répétées que Tayeb Benabderrahmane aurait proférées contre Nasser Al-Khelaïfi depuis janvier 2020. Ces menaces auraient été renforcées par son épouse Mahdjouba Benabderrahmane, avocate de profession. Selon le document, celle-ci aurait donné du crédit à ces « mensonges » concernant la restitution de clés USB contenant des informations sensibles.

L’avocat de Nasser Al-Khelaïfi, Me Renaud Semerdjian, affirme que Benabderrahmane et le majordome ont tenté d’extorquer de l’argent au président du PSG en le menaçant de diffuser des vidéos intimes. Pour la défense, ces agissements constituent « une tentative de chantage », même si « les fonds exigés n’ont pas été versés ».

De son côté, Tayeb Benabderrahmane, qui affirme avoir été détenu arbitrairement au Qatar pendant six mois au début de l’année 2020, a obtenu l’ouverture d’une information judiciaire pour tortures, enlèvement et séquestration. Cette affaire, aux multiples ramifications, continue donc de susciter l’attention médiatique et judiciaire, laissant entrevoir de nombreux développements à venir.