Alors que les élections pour le renouvellement du Conseil d’Administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP) se profilent à l’horizon, une absence notable a été remarquée : celle de l’ASSE.
Ivan Gazidis inéligible au Conseil d’administration de la LFP
Traditionnellement très impliquée dans les instances dirigeantes du football français, l’ASSE ne postulera pas cette année pour intégrer le Conseil d’Administration de la LFP. Cette décision s’explique notamment par l’arrivée récente d’Ivan Gazidis à la présidence du club.
Selon des sources internes citées par EVECT, il est d’usage qu’un nouveau président attende au moins un an avant de se présenter à de telles élections afin de mieux appréhender les enjeux et les spécificités du football français.
L’AS Saint-Étienne a longtemps été représentée au plus haut niveau du football français par Bernard Caïazzo. Ce dernier a occupé de nombreuses fonctions au sein de la LFP, démontrant ainsi l’engagement du club stéphanois dans la gouvernance du football professionnel. Son retrait est la conséquence de la vente du club du Forez au groupe canadien Kilmer Sports Ventures.
Les enjeux de ces élections
Ces élections s’annoncent particulièrement importantes. Les nouveaux élus auront pour mission de définir les orientations stratégiques du football français pour les années à venir. Parmi les dossiers chauds, on retrouve notamment la réforme du calendrier, la répartition des droits télévisés ou encore la lutte contre le racisme et les violences dans les stades.
L’absence de l’AS Saint-Étienne des prochaines élections à la LFP marque une page qui se tourne. Les Verts devraient logiquement revenir sur le devant de la scène dans les prochaines années.
L’absence de l’ASSE et ses répercussions sur les équilibres au sein de la LFP
L’ASSE représentait une voix importante au sein de la LFP, en tant que club historique et ayant souvent défendu les intérêts des clubs de taille moyenne. Son absence pourrait affaiblir le poids de ces clubs au profit des plus grands, comme le PSG ou l’OM. Avec le départ du club stéphanois, les alliances entre les différents clubs pourraient être reconfigurées.
De nouvelles majorités pourraient se former, avec des conséquences sur les prises de décision. Il est aussi possible que cette absence du club repris par Ivan Gazidis accentue les divisions entre les grands clubs, qui cherchent à défendre leurs intérêts spécifiques, et les clubs de taille moyenne, qui souhaitent préserver leurs marges de manœuvre.