Après un début de saison canon, l’attaquant du PSG Bradley Barcola traverse une petite turbulence dans la capitale. Et Luis Enrique pourrait avoir sa part de responsabilité dans cette baisse de régime de son attaquant de 22 ans.
Luis Enrique trop strict dans les consignes ?
Luis Enrique, connu pour son intransigeance tactique, est en train de marquer de son empreinte le jeu du Paris Saint-Germain. Depuis son arrivée, l’ancien entraîneur du FC Barcelone a mis en place un système de jeu bien défini, privilégiant la possession de balle et les combinaisons courtes. Si cette approche a fait ses preuves par le passé, elle semble susciter quelques tensions au sein de l’effectif parisien.
En effet, certains joueurs, comme Bradley Barcola et Ousmane Dembélé, réputés pour leur vitesse et leur capacité à faire la différence en profondeur, pourraient se sentir bridés par ces consignes strictes. Lors du match contre le Stade de Reims, Barcola a ainsi exprimé son agacement de ne pas être servi sur des appels en profondeur.
D’après les informations du journal L’Équipe, le staff parisien pousse sa logique très loin, allant jusqu’à reprocher aux joueurs les actions qui s’écartent du schéma tactique établi, même si elles aboutissent à des buts. Cette rigueur excessive risque de freiner l’initiative individuelle et la créativité des joueurs, éléments pourtant essentiels pour débloquer certaines situations de jeu.
Un pari risqué ?
En imposant un style de jeu aussi précis, Luis Enrique prend un pari audacieux. Si cette méthode lui a permis de remporter de nombreux succès par le passé, elle pourrait s’avérer moins efficace dans le contexte particulier du Paris Saint-Germain, où les attentes sont élevées et où les individualités sont nombreuses.
La question est de savoir si les joueurs parisiens, notamment les attaquants, parviendront à s’adapter à cette nouvelle philosophie de jeu et si cette approche permettra au club de la capitale de retrouver son lustre d’antan. Les prochaines semaines seront déterminantes pour répondre à ces interrogations.