Prêté par la Fiorentina au RC Lens, M’Bala Nzola confirme match après match son talent. L’attaquant angolais, auteur d’un but face au RC Strasbourg, s’est confié sur son intégration réussie dans le collectif lensois.
Le RC Lens, un choix de cœur pour M’Bala Nzola
Après une saison remarquable à la Spezia, M’Bala Nzola a fait le grand saut en avant dans sa carrière en rejoignant la Fiorentina. Un choix qui se révèle finalement être compliqué pour l’attaquant angolais qui n’a réussi à marquer que trois petits buts en Serie A en 33 matchs disputés. Loin d’être un titulaire indiscutable au club, Nzola a fait le choix de rejoindre le RC Lens en prêt cet été jusqu’à la fin de la saison.
En rejoignant le RC Lens, M’Bala Nzola signe son grand retour en France où il a fait sa formation. Lors d’un entretien accordé à L’Équipe, le buteur de 28 ans a expliqué les raisons de son choix de rejoindre le RC Lens : « C’était Lens et rien d’autre. Un retour en France était une évidence. Je regardais peu la L1, mais j’avais vu sur les réseaux le public de Bollaert-Delelis. Cela m’a vraiment impressionné », a révélé celui qui a inscrit son deuxième but en trois matchs chez les Lensois face au RC Strasbourg.
L’ambiance du stade lensois a été un élément déterminant dans sa décision, lui qui est déjà conquis par le public sang et or avant même de débarquer. « Les paroles des chants entrent dans ma tête. J’avais déjà évolué dans des stades pleins. Mais pas avec une telle ambiance. C’est ma conception du foot, du partage. Tu n’as qu’une envie, tout donner pour aller célébrer ton but avec les spectateurs », a confié M’Bala Nzola.
Une intégration réussie
Arrivé au RC Lens pour se relancer, l’attaquant se sent parfaitement intégré au sein du groupe artésien. « À Lens, j’ai retrouvé de la joie. Je suis moi-même, pas du tout froid. J’aime taquiner, clasher les autres », a expliqué Nzola qui apprécie l’esprit de camaraderie qui règne au sein de l’effectif et souligne l’importance de la notion de famille au RC Lens.
« La musique ? C’est Brice (Samba). On n’a pas le droit d’y toucher (rires). On m’avait parlé du mot famille. Je voulais le constater. Plus les jours passent, plus j’en suis convaincu. Tout le monde travaille ensemble, s’entraide, se pousse. Ici, on veut le bien du prochain », a confié l’international angolais, auteur de deux buts en six sélections avec les Palancas Negras.