Rouge de colère après la défaite contre le RC Lens, ce samedi au stade Geoffroy-Guichard, Olivier Dall’Oglio s’en est pris vigoureusement à ses joueurs et aux supporters stéphanois.
Olivier Dall’Oglio furieux : les sifflets contre Abdelhamid ne passent pas
Défaits lourdement hier face au RC Lens, les Verts n’ont pas réussi à faire le poids face à des adversaires déterminés. Une soirée sans éclat où l’AS Saint-Étienne n’a pas su trouver les ressources nécessaires pour renverser la vapeur. Présent en conférence de presse, Olivier Dall’Oglio s’est montré particulièrement agacé par les sifflets qui ont accueilli la sortie de Yunis Abdelhamid.
« Je suis très en colère. On a vu deux groupes de supporters très investis qui nous ont soutenus jusqu’au bout. Mais quand je vois des gens avec des écharpes de Saint-Étienne s’en prendre à l’un de mes joueurs, cela me met hors de moi. C’est trop facile de trouver un coupable, d’autant plus qu’il n’a pas fait un mauvais match. Yunis, c’est notre capitaine, il se donne à fond chaque jour. Je suis là pour le défendre », a déclaré le technicien stéphanois.
Si la défaite est amère, la polémique qui entoure les sifflets contre Yunis Abdelhamid vient envenimer la situation. Les supporters semblent mécontents des performances récentes de l’équipe et certains n’hésitent pas à désigner des coupables. Mais est-ce à un joueur aussi emblématique que le capitaine stéphanois de porter seul le chapeau ? Dall’Oglio pense que non.
Olivier Dall’Oglio allume ses joueurs
En plus de sa sortie fracassante contre les supporters, Olivier Dall’Oglio s’en est également pris ouvertement à ses joueurs qui n’ont pas été à la hauteur face aux Sang et Or, malgré la présence du nouveau propriétaire de l’ASSE, Larry Tanenbaum, présent samedi dans les tribunes de Geoffroy-Guichard.
« On devait rester en bloc compact, un peu plus haut. On a vu qu’on n’y arrivait pas, on a donné des consignes de suite de descendre plus bas, mais même sur un bloc bas, ce que je leur reproche, c’est qu’on a fait que courir après eux ! On doit être plus solide et agressif, on a vu qu’on était capable de le faire sur la deuxième mi-temps, mais il faut le faire d’entrée de jeu. Sur la première mi-temps, c’étaient des U19 contre des pros ! », a pesté le coach de 60 ans après le match. L’ASSE se déplacera samedi prochain sur la pelouse d’Angers, un concurrent direct dans la course au maintien en Ligue 1, pour la neuvième journée du championnat.