À l’approche du Classique OM-PSG, le gouvernement et la LFP durcissent le ton. Les instances ont pris des mesures fermes pour lutter contre les incidents dans les stades.
OM – PSG : match perdu si des chants homophobes sont entendus
Les incidents survenus lors du match PSG-Strasbourg (4-2) , marqués par des chants homophobes répétés, ont provoqué une onde de choc dans le monde du football français. Et à quelques jours du choc tant attendu entre l’OM et le Paris Saint-Germain, le gouvernement a décidé de prendre des mesures fermes pour lutter contre ce fléau.
Le ministre des Sports, Gil Avérous, a annoncé ce jeudi des sanctions inédites : tout chant homophobe entraînera l’arrêt immédiat du match et la défaite du club. « Dès qu’il y aura un chant homophobe, il y aura une suspension du match », a-t-il déclaré sur BFM TV. Cette décision radicale vise à mettre fin à l’impunité dont bénéficient certains supporters et à rétablir l’ordre dans les stades.
Des mesures supplémentaires ont été prises
Pour mieux identifier les fauteurs de troubles, le gouvernement rendra la billetterie nominative obligatoire pour les grands clubs comme le PSG, l’OM et l’OL. Ce système, qui sera ensuite étendu à l’ensemble des clubs de Ligue 1 et 2, permettra de suivre individuellement les supporters et de prononcer des sanctions personnalisées.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également réuni les instances du football pour discuter de mesures complémentaires. L’objectif est clair : mettre fin aux comportements violents et discriminatoires dans les stades et garantir un environnement sûr pour tous les spectateurs. Ces décisions marquent un tournant dans la gestion des incidents en tribunes et pourraient inspirer d’autres pays confrontés à des problèmes similaires.