L’ASSE a lourdement chuté au Vélodrome ce samedi face à l’OM (5-1) à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1. Après le match, Zuriko Davitashvili, l’attaquant stéphanois, a fait un terrible aveu sur la situation de l’équipe.
Zuriko Davitashvili : « Nous ne sommes pas tous unis »
L’AS Saint-Étienne a enchaîné ce samedi face à l’Olympique de Marseille une troisième défaite consécutive en Ligue 1 après le LOSC et le Stade Rennais. Surclassés dans tous les compartiments du jeu, les Verts ont encaissé cinq buts, sauvant l’honneur grâce à un but de Lucas Stassin avant le coup de sifflet final.
Avec un onze de départ une nouvelle fois remanié en raison de nombreuses absences, Eirik Horneland n’a pas réussi à prendre le dessus sur l’équipe de Roberto De Zerbi. Après une première humiliation en décembre dernier (0-4), l’ASSE a subi une nouvelle correction à Marseille. Après le match, Zuriko Davitashvili s’est présenté en zone mixte. L’international géorgien a avoué que le vestiaire de l’ASSE n’est pas uni.
« C’était un match difficile. Nous connaissions bien sûr Marseille, une équipe de qualité, qui a joué trois matches contre nous et qui s’est bien comportée. Nous avons essayé de rester dans le match aussi longtemps que possible. Mais quand nous avons commencé la seconde mi-temps, nous avons pris le premier but. C’était difficile pour nous. Nous n’abandonnons jamais, mais je pense que nous ne sommes pas tous unis. Nous parlons déjà et nous continuons à travailler pour le match contre Angers, les prochains matches. Et je pense que nous serons plus forts qu’aujourd’hui », a déclaré Zuriko Davitashvili.
Le vestiaire de l’ASSE en crise ?
Selon les informations de L’Équipe, de « vives explications » ont éclaté dans le vestiaire de l’AS Saint-Étienne ces derniers jours. Le quotidien sportif explique que certains cadres de l’équipe comme Irvin Cardona, Zuriko Davitashvili et Mickaël Nadé ont même eu de vifs échanges, évoquant notamment la situation critique du club. L’ambiance serait également électrique à l’entraînement, où certains joueurs se permettent des tacles plus appuyés que d’habitude. Le contexte n’était clairement pas idéal avant la rencontre face à Marseille.