Bernard Caïazzo, ancien copropriétaire de l’ASSE, est sorti d’un long silence depuis la vente du club au groupe canadien Kilmer Sports Ventures (KSV). Toutefois, il n’évoque pas le sujet concernant les Verts, menacés de relégation en Ligue 2, mais réagit plutôt à l’enquête sur Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG.
ASSE : Caïazzo brise le silence pour défendre Al-Khelaïfi et critique « Complément d’enquête »
Ancien dirigeant de l’ASSE (2006-2024), Bernard Caïazzo s’est retiré, loin du club stéphanois, depuis sa vente à Larry Tanenbaum, dirigeant de Kilmer Group, la maison mère de Kilmer Sports Ventures.
Il s’est cependant exprimé dans Foot Mercato, réagissant à l’émission Complément d’Enquête consacrée à Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, intitulée « Pouvoir, Scandale et Gros sous ».
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Selon les confidences de l’ancien président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, il avait été interviewé pour apporter son éclairage sur les sujets abordés dans l’enquête, mais son intervention n’a finalement pas été diffusée par les équipes de Complément d’Enquête.
Proche de Nasser Al-Khelaïfi, Bernard Caïazzo n’hésite pas à prendre sa défense. « Sincèrement, ils ne connaissent pas le football. Neuf mois d’enquête, je ne sais pas si le journaliste a déjà travaillé dans le football […] Mais nous expliquer qu’un président de club peut influencer les supporters en fonction des banderoles qu’ils déploient […] C’est une plaisanterie. Nasser Al-Khelaïfi n’a pas ce pouvoir. Ils ne comprennent pas que Nasser, par exemple, joue aussi un rôle de président de l’ECA (Association européenne des clubs). Il discute avec Gianni Infantino, il ne va pas se préoccuper d’histoires de tribunes », a-t-il confié.
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L’ex-co-actionnaire de l’ASSE a ensuite donné son opinion sur beIN Sports, l’un des diffuseurs de la Ligue 1, dont Nasser Al-Khelaïfi est également le grand patron.
« Je vais vous dire. J’ai participé à tous les appels d’offres depuis 2008, beIN a sauvé la situation à plusieurs reprises. Nasser a sauvé la situation. Et ensuite, il y a un problème de rentabilité. Nasser ne peut pas faire ce qu’il veut, puiser dans l’argent du Qatar. Les gens pensent qu’il peut sortir 600 millions comme ça, pour rendre service. C’est impossible », a défendu Bernard Caïazzo. »