Deux ans de gestion avec pour conséquences quatre entraîneurs en deux saisons, des résultats en berne ainsi qu’une fracture entre la direction du club et les supporters des Marine et Blanc. Le constat est limpide pour Bordeaux. Arrivé en fin d’année 2018, le fond d’investissement américain King Street se retrouve dos au mur. Souhaité par une bonne partie de ses supporters, le rachat des Girondins de Bordeaux n’est cependant pas pour tout de suite. Un investisseur intéressé de longue date par la reprise du club bordelais vient de jeter l’éponge.
Bordeaux : Bruno Fievet abandonne
En effet, l’entrepreneur Bruno Fievet ne reprendra pas le club au scapulaire. Ce dernier, lassé par l’attitude du propriétaire américain, a annoncé jeudi soir son retrait de la course au rachat du club dans une lettre adressée aux supporters sur Facebook. « Depuis des mois, je travaille sans relâche sur la reprise du club des Girondins de Bordeaux. Ce club, ce fleuron du football français, qui m’a donné mes plus grandes joies, mes plus gros chagrins, et qui rythme ma vie comme des milliers de supporters semaine après semaine. Je le dis sans détour, j’ai échoué dans ce projet », déclare le natif de Picardie. « Malgré une offre faite à KingStreet en septembre (…), il est temps pour moi de tourner la page, car l’usure physique et mentale devient pesante, tout en réaffirmant mon amour pour ce club. A n’en pas douter, je serai un supporter Marine et Blanc pour toujours », conclut-il.
Une crise sur et en dehors du terrain pour les Girondins
Plomber par une crise extra-sportive majeure, les Bordelais déçoivent également sur le terrain. Actuel 14e de Ligue 1, les joueurs de Jean-Louis Gasset sont bien loin de jouer les premiers rôles cette année. Et pour ajouter à ce marasme, le comportement de la recrue estivale Hatem ben Arfa ne passerait plus auprès de ses coéquipiers ainsi que de son entraineurt. En effet, selon le journal L’Equipe, l’actuel entraineur des Marine et Blanc se sentirait trahi par l’attitude de l’ex-international français. Un joueur pour qui l’ancien entraîneur de Saint-Etienne a fait des pieds et des mains pour obtenir sa signature auprès de sa direction.