Placé sur le marché, Bordeaux n’a toujours pas trouvé de preneur. Les dossiers de candidature à la reprise en main des Girondins n’ont pas été acceptés pour le moment par la banque Rothschild chargée de les sélectionner. Candidat au rachat du club au scapulaire, Gérard Lopez a expliqué ses motivations après un premier rejet de son dossier.
Bordeaux espère une offre pour éviter le redressement judiciaire
Le duo Gérard Lopez – Pascal Rigo s’est porté candidat pour la reprise en main des Girondins de Bordeaux, mais le dossier de l’ancien président du LOSC et celui de Didier Quillot (ex-DG de la LFP) n’ont pas retenu l’attention des revendeurs. Il reste encore quelques jours aux candidats pour revenir à la charge, mais la vente du FCGB est mal embarquée et la menace d’un redressement judiciaire est bien réelle. « Le club bordelais espère sincèrement que les candidats sauront utiliser cet ultime délai pour finaliser une offre et apporter les garanties financières nécessaires pour éviter la mise en oeuvre d’une telle procédure », ont communiqué les Marine et Blanc.
Gérard Lopez est optimiste
Gérard Lopez a apporté des explications à son projet et il a défendu son dossier suite au délai de quelques jours accordé aux cadidats. « On essaye d’aider un club qui est vraiment un phare dans la région, mais qui est aujourd’hui un peu au bord du précipice. Il y a énormément de bonnes volontés autour des Girondins de Bordeaux, de notre part, de Pascal Rigo et Stéphane Martin (ses associés, ndlr) », a-t-il soufflé sur RTL. Le dirigeant sportif a justifié ensuite la fusion de son projet avec ceux de Rigo et Martin.
« On s’est mis autour d’une table pour essayer de sauver les Girondins d’une façon extrêmement rapide, par rapport à ce que ça serait dans la normalité. C’est plus une question de temps à disposition, qu’une question d’argent », a-t-il rassuré. Pour finir, Gérard Lopez s’est montré optimiste pour la suite du dossier de rachat de Bordeaux. « Je ne suis pas quelqu’un d’hyper optimiste en général. Je ne m’enflamme pas, généralement, mais si on pensait qu’il n’y avait aucune chance de sauver les Girondins, on ne serait pas en train de le faire », a-t-il assuré.