Bordeaux : Rétrogradation, deux dates décisives fixées aux Girondins

Bordeaux est en sursis après son audience devant le Tribunal de Commerce. Un nouveau rendez-vous a été fixé au FCGB, avant son passage devant le CNOSF.

Bordeaux : Le jugement du Tribunal de Commerce fixé au 19 juillet

Bordeaux avait rendez-vous devant le Tribunal de Commerce, ce vendredi. Et les Girondins ont été entendus sur leur gestion financière, suite à la rétrogradation administrative du club en National par la DNCG. Selon les informations de L’Équipe, le FCGB n’a pas eu gain de cause. « La délégation des Girondins n’en est pas ressortie avec ce qu’elle espérait », a fait savoir le quotidien sportif. « Malgré un dossier renforcé par l’accord obtenu par Gérard Lopez avec les créanciers du club (King Street et Fortress) pour réduire la dette de 75 % (de 53 à 13 M€) et malgré une rallonge financière du président (14 M€ supplémentaires ajoutés en séquestre à la banque, en plus des 10 M€ déjà présents), le procureur général de Bordeaux n’a pas consenti à délivrer une homologation de ces engagements à la place de l’ordonnance précédemment obtenue. Du moins, pas pour le moment », a expliqué la source.

En effet, le Tribunal de Commerce rendra son verdict le mardi 19 juillet 2022. Or c’est à cette date que les responsables de Bordeaux avaient rendez-vous devant le Comité national olympique sportif français (CNOSF). Par conséquent, le passage de Gérard Lopez et la direction du club au scapulaire devant cette instance est reporté au jeudi 21 juillet, dans l’attente du jugement du Tribunal de commerce de Bordeaux.

Gérard Lopez prêt à aller « jusqu’en cassation » pour défendre le FCGB

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Dans la foulée de l’audience de ce vendredi, Gérard Lopez a animé une conférence de presse pour évoquer la situation actuelle de son club. Il a déploré « des conséquences économiques et sportives pour le club », en raison de tous ces délais. « Tout cela nous pose problème à deux niveaux. Le niveau le plus important est de tomber sur la décision finale, qui j’espère sera juste. Cela influe sur les ventes de joueurs. Nous avons des offres conditionnées. Tous ces délais entraînent des conséquences économiques et sportives pour le club. Ce n’est pas une excuse », a-t-il regretté.

Le dirigeant des Girondins a prévoit d’épuiser toutes les procédures, « jusqu’en cassation », afin d’obtenir le maintien de son équipe en Ligue 2 où elle est descendue à l’issue de la saison 2021-2022, si le CNOSF ne recommandait pas à la FFF de réintégrer Bordeaux en Ligue 2.

« Si le club venait à descendre en National, ce serait l’équivalent de la liquidation du club. À ce moment-là, c’est aussi une responsabilité fiduciaire. Il ne resterait pas d’autres choix que d’attaquer en dommages et intérêts auprès de la justice », a-t-il prévenu, avant de conclure : « On veut que justice soit faite, rien d’autre, que la justice soit rendue ».