Formé à Pau et ancien joueur de l’ ASSE, une légende a annoncé la couleur sur la confrontration entre les deux clubs, samedi, à Geoffroy-Guichard.
Jean-François Larios a fait ses débuts professionnels sous le maillot de l’ ASSE. Il a ensuite défendu les couleurs stéphanoises pendant 9 saisons consécutives (1973-1982). Avant de rejoindre l’AS Saint-Etienne, l’ancien milieu de terrain a fait ses premiers pas de footballeur à Pau, précisément à Jeanne d’Arc Le Béarn. Et forcément, il est très attentif à la rencontre entre les Verts et le club des Pyrénées-Atlantiques.
Bien que supporter de l’ ASSE, il est partagé entre les deux clubs, comme le témoigne son pronostic. « J’espère que les deux équipes vont s’en sortir. Je vois Pau décrocher un match nul ce samedi à Saint-Étienne », a-t-il glissé dans La République des Pyrénées. Jean-François Larios a aussi livré son avis sur la situation actuelle du club ligérien.
Il est très remonté contre certains dirigeants qui ont plongé le club en Ligue 2. Il avoue avoir pris ses distances à cause de ces dirigeants pointés du doigt. « Je ne demande même plus de places pour les matchs. J’ai été un peu échaudé par certains dirigeants de Saint-Étienne. Quand tu fais des erreurs, il faut les reconnaître… Regardez les dégâts », a martelé l’ancien footballeur.
ASSE : Jean-François Larios invite les Verts à se défoncer sur le terrain
Les joueurs de l’équipe actuelle de l’ ASSE ne sont pas épargnés par Jean-François Larios. Il les invite à défendre courageusement le mythique maillot des Verts. « Il faut quand même respecter le « Chaudron Vert ». Ce club est issu du milieu ouvrier, il faut se défoncer sur le terrain. Les mecs font des sacrifices pour venir vous supporter. »
L’ancien joueur de Saint-Etienne a fait une proposition afin d’aider son club de cœur à retrouver l’élite. « J’ai un amour inconsidéré pour Saint-Étienne. Après la catastrophe de la saison dernière, je suis déjà content qu’ils se sortent de la zone rouge. J’espère que ce grand club ne mourra jamais. La Ligue 2 n’est pas une fatalité, il faut être patient et construire un projet solide sur deux trois ans. »