John Textor est dans l’œil du cyclone et risque des sanctions pour des déclarations qui remontent à la saison dernière. Le président de l’OL a mis les pieds dans le plat au Brésil où il est aussi président de Botafoga. Il est jugé pour ses propos après la défaite 4-3 de son club face à Palmeiras la saison dernière.
John Textor dans le viseur de la justice
En sa qualité de président de Botafogo au Brésil, l’homme d’affaires américain a eu la fine bouche après une défaite 4-3 de son club, face à Palmeiras, qu’il n’a pas digéré. A l’époque, John Textor avait sévèrement critiqué l’arbitrage, la CBF et le président de l’entité, Ednaldo Rodrigues, et avait également qualifié de « vol » le football brésilien.
John Textor est également impliqué dans une autre démarche devant la Cour supérieure de justice sportive (STJD). La semaine prochaine, l’homme d’affaires américain sera jugé dans l’affaire des allégations de matchs truqués dans le football brésilien. Il a déjà fait une déclaration à la police civile de Rio de Janeiro à ce sujet.
La présidente de Palmeiras sans pitié John Textor
La sortie de l’Américain après la défaite face à Palmeiras n’a pas été du goût de la présidente de ce club, qui l’a fait savoir avec véhémence. Leila Pereira n’a pas apprécié les accusations de corruption de John Textor envers certains clubs brésiliens. Pour la femme de 59 ans, le président du groupe Eagle Football Holdings « est la honte du football brésilien ».
Le qualifiant de « vantard », la président de Palmeiras estime qu’il « doit être puni de manière exemplaire. Un propriétaire d’un club de la taille de Botafogo ne peut pas répandre des nouvelles et des faussetés sans preuve. », a déclaré la dirigeante, selon les propos rapportés par O Globo. Des mots forts qui viennent encore confirmer l’ambiance très tendue qu’il y a aujourd’hui dans le football brésilien.