À l’approche du match retour contre le Benfica en quart de finale de Ligue Europa, un nouveau scandale secoue l’OM. Une enquête dévoile un gros système de corruption au niveau des stadiers du Vélodrome.
Un système de corruption au stade Vélodrome de l’OM ?
L’Olympique de Marseille se trouve dans une tourmente qui semble sans fin. Alors que le club phocéen fait face à une série d’incertitudes avant son quart de finale retour contre le Benfica en Ligue Europa, une nouvelle polémique vient s’ajouter à la liste des soucis du président Pablo Longoria et de son équipe.
En effet, une enquête publiée par France Bleu Provence met en lumière un système de corruption impliquant des stadiers, principalement dans les virages du Vélodrome. Selon les révélations, ces forces de sécurité seraient impliquées dans un trafic permettant à des supporters d’entrer dans le stade moyennant un paiement sous le manteau.
Un témoignage anonyme décrit le processus selon lequel les fans sans abonnement versent la moitié du prix du billet à un stadier pour accéder aux tribunes, générant ainsi des profits conséquents de l’ordre « de 60 à 70 euros par personne ». Ces pratiques peu scrupuleuses auraient un impact direct sur l’affluence réelle du Vélodrome.
Le nombre des supporters dépasse parfois la limite fixée
Même si l’enceinte peut théoriquement accueillir environ 67 000 personnes, il semble que lors des matchs importants, le nombre de supporters dépasse largement ce seuil. L’enquête mentionne des chiffres allant « jusqu’à 75 000, voire 80 000 personnes présentes », grâce notamment à ces arrangements douteux avec les revendeurs de billets.
Une source anonyme affirme que l’OM est au courant de ces pratiques depuis des années, mais préfère fermer les yeux, car « cela arrange aussi les dirigeants du club ». En effet, cette situation offre une grande visibilité et garantit un stade toujours plein, ce qui est bénéfique pour l’image et la réputation du club entraîné par Jean-Louis Gasset.
Pour l’instant, l’Olympique de Marseille n’a pas encore réagi officiellement à ces révélations, mais la direction phocéenne semble admettre implicitement l’existence de ce trafic. Cette nouvelle affaire ne fait que renforcer les difficultés et les défis auxquels le club doit faire face, ajoutant une couche de complexité supplémentaire à une période décisive de la saison.