À la veille du match contre Benfica Lisbonne en quart de finale retour de la Ligue Europa, Leonardo Balerdi s’est présenté en conférence de presse. L’occasion pour lui de livrer quelques confidences sur un départ à l’OM.
Les aveux de Leonardo Balerdi sur le départ de Gennaro Gattuso
Nommé à la tête de l’Olympique de Marseille en septembre dernier après un passage un mitigé à Valence, Gennaro Gattuso a profondément marqué certains joueurs de l’OM grâce à son énergie débordante et son positivisme. C’est notamment le cas de Leonardo Balerdi.
Avant le quart de finale retour de la Ligue Europa contre Benfica, le défenseur argentin est revenu sur la courte expérience de Gennaro Gattuso à l’OM. Le joueur de 25 ans reconnait que l’ancien milieu de l’AC Milan était bien plus qu’un simple entraîneur ; il était « un homme magnifique » qui a su le pousser vers une plus grande régularité.
Toutefois, malgré cette énergie contagieuse, l’équipe phocéenne n’a pas réussi à atteindre les objectifs fixés. Le limogeage de Gennaro Gattuso en février dernier, suite à une défaite contre Brest (1-0), a profondément touché le vestiaire marseillais.
Leonardo Balerdi, responsable de son licenciement ?
Leonardo Balerdi a exprimé des regrets quant à la situation, se sentant même en partie responsable du départ de coach italien. Il a avoué lui avoir dit « merci et pardon » après son limogeage, reconnaissant qu’ils n’avaient pas réussi à comprendre et à obtenir des résultats probants sous l’ère Gattuso. Pourtant, la culture de la victoire est une exigence constante à l’Olympique de Marseille.
Suite au limogeage du coach italien, Jean-Louis Gasset a été nommé pour redresser la barre et réaliser une fin de saison convaincante. Même si l’OM est distancé en championnat et loin d’une qualification en Ligue des Champions, une opportunité subsiste en Coupe d’Europe.
Pour accéder aux demi-finales de la Ligue Europa, Leonardo Balerdi et ses coéquipiers devront battre Benfica avec deux buts d’écart ce jeudi soir, devant le public incandescent du Vélodrome. L’ambiance au stade promet d’être phénoménale.