Le groupe Pernod Ricard a annoncé sa décision de casser son partenariat avec le PSG, suite aux pressions venues de Marseille. Un ancien du club de la capitale ne s’explique pas d’ailleurs cet accord.
Le PSG veut forcer Pernod Ricard à honorer son engagement
Nouveau sponsor du Paris Saint-Germain, Pernod Ricard n’a pas résisté à la pression venue de Marseille. Dans un communiqué signé de son Président-Directeur Général, Alexandre Ricard, le groupe spécialisé dans la fabrication et la distribution de vins et spiritueux a annoncé sa décision d’annuler l’accord avec Nasser Al-Khelaïfi.
L’entreprise française a notamment expliqué avoir décidé de « renoncer à son partenariat global qui devait le lier au Paris Saint-Germain pour promouvoir ses marques de whisky et de champagne à l’international » afin de préserver le lien « plus fort que tout » entre la marque et la ville de Marseille. Mais RMC Sport rapporte que le PSG entend bien demander au Groupe Pernod Ricard de respecter ses obligations et qu’en l’état, l’accord n’est pas remis en cause.
Même si le contrat devrait être recadré. Le consultant de RMC Sport, Jérôme Rothen ne comprend pas pourquoi le club parisien a essayé de s’associer avec cette marque emblématique de Marseille. En attendant le dénouement de cette affaire, Jérôme Rothen assure ne pas comprendre pourquoi le PSG essaie de s’associer avec une marque emblématique de Marseille.
Rothen : « Pas de Zidane à Paris, pas de pastis à Paris »
Sous la pression populaire et celle du maire de Marseille, Benoît Payan, le groupe Pernod Ricard a annoncé qu’il renonçait à son partenariat avec le PSG. Sur les antennes de RMC, l’ancien milieu offensif du club de la capitale s’est offusqué de la décision des dirigeants parisiens de nouer un partenariat avec une entreprise marseillaise.
« C’est quoi la prochaine étape, on va avoir Pastis 51 sur le maillot ? Ils sont beaucoup à travailler dans le sponsoring au PSG, il n’y en a pas un qui s’est opposé à cette collaboration en disant : « attention, c’est une marque marseillaise. » Ils s’en foutent et à l’arrivée, ce sont les Marseillais qui font machine arrière parce que ça fait beaucoup de bruit. Il manque quelque chose ici (à Paris). Je dis bravo à Marseille d’avoir fait machine arrière. Pas de Zidane à Paris, pas de pastis à Paris », a déploré Jérôme Rothen.