Aïmen Moueffek a prolongé son contrat avec l’ASSE jusqu’en 2028. Le milieu de terrain marocain, formé au club, a expliqué les raisons de sa décision lors d’une conférence de presse.
ASSE : Comment Dall’Oglio a influencé la prolongation de Aïmen Moueffek
Arrivé à l’AS Saint-Etienne en 2020, Aïmen Moueffek était en fin de contrat l’été dernier. Annoncé sur le départ, le milieu de terrain marocain a fini par rester chez les Verts en signant un nouveau contrat qui le lie à l’ASSE jusqu’en 2028. Derrière ce renouvellement de contrat se cache un homme qui a beaucoup pesé : Olivier Dall’Oglio.
« Pourquoi avoir prolongé ? Il y avait pas mal de raisons », a-t-il confié. « Déjà, le fait que je me sente bien ici. Ensuite, ce qui a beaucoup joué, ça a été le coach. Je ne vous cache pas que l’année dernière, les six derniers mois, je me sentais vraiment bien avec le coach », a révélé Aïmen Moueffek.
Ce lien particulier avec son entraîneur a été déterminant dans sa décision de rester à l’AS Saint-Étienne. « Et je pense que c’est la raison qui m’a poussé le plus à rester ici. Et puis, quand tu te sens bien, quand t’as un coach avec qui tu te sens bien, tu n’as pas forcément envie d’aller chercher ailleurs. Je pense que je n’avais pas fini. J’avais encore une étape à franchir à Saint-Étienne, surtout après la montée », a-t-il ajouté.
Moueffek prêt à assumer son nouveau statut
Agé de 23 ans, l’international marocain sait qu’il ne sera plus vu de la même manière qu’il y a une saison. Il vient de franchir un cap et va devoir le montrer aussi bien sur le terrain que dans les vestiaires. « Ça fait plusieurs années que je suis au club et j’ai commencé très tôt avec le groupe professionnel alors j’ai une forme de responsabilité envers les plus jeunes joueurs et le club », a-t-il fait remarquer.
« Je viens aussi de prolonger mon contrat, c’est une forme de confiance de la part du club envers moi, ça me donne des responsabilités vis-à-vis des jeunes joueurs qui intègrent le groupe professionnel et peuvent avoir la même trajectoire que moi. Je dois prendre ce rôle de cadre », a conclu Aïmen Moueffek.