Après plusieurs mois d’absence, Chancel Mbemba est de retour à l’entraînement de l’OM. Fin de son calvaire ou simple formalité ? Roberto De Zerbi a mis un terme au suspense.
Roberto De Zerbi confirme : pas de place pour Chancel Mbemba à l’OM
L’été tumultueux de Chancel Mbemba à l’Olympique de Marseille semble loin de connaître son épilogue. Malgré son récent retour dans le groupe professionnel, le défenseur congolais ne semble pas entrer dans les plans de Roberto De Zerbi. Mis à l’écart en début de saison suite à des divergences avec le staff marseillais, l’ancien joueur de Newcastle a vu son club tenter par tous les moyens de le pousser vers la sortie.
Si son retour au sein du groupe pouvait laisser espérer une réconciliation, il s’agit en réalité d’une simple mesure administrative pour se conformer aux règles de la LFP. Les déclarations de Roberto De Zerbi en conférence de presse ont confirmé ces doutes sur l’avenir de Chancel Mbemba à Marseille.
L’entraîneur italien a clairement indiqué que la situation du joueur n’avait pas évolué et que son choix de ne pas le compter dans son effectif s’inscrivait dans une volonté de reconstruire l’équipe. « J’ai toujours dit la vérité et j’essaie de bien me comporter avec tout le monde. La situation n’a pas changé avec lui. Ce sont des choix que l’on a fait pour aller de l’avant, des choix effectués avec respect », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par RMC Sport.
Un départ inévitable pour le défenseur congolais
Le divorce entre l’OM et Chancel Mbemba semble ainsi inévitable. Le contrat du défenseur congolais se terminant en juin prochain, les dirigeants marseillais pourraient tenter de le céder dès le prochain mercato d’hiver afin de réduire leur masse salariale. Pour Chancel Mbemba, cette situation est loin d’être idéale.
Après avoir livré de solides prestations avec sa sélection nationale, il se retrouve au cœur d’une tempête médiatique et avec peu de perspectives de jouer en Ligue 1. Il lui faudra donc rapidement trouver une nouvelle destination pour relancer sa carrière. Un départ en janvier n’est pas à exclure.