Nouvellement arrivé au Montpellier HSC après le départ de Michel Der Zakarian, Jean-Louis Gasset débute de manière décevante. Ce dimanche, lors de la réception du Toulouse FC, le technicien français de 70 ans et son équipe ont été battus 3-0 par les Toulousains.
Une entrée difficile pour Jean-Louis Gasset au Montpellier HSC
En conférence de presse d’après-match, Jean-Louis Gasset a exprimé son mécontentement envers la performance de ses joueurs. « Dès la 8e minute, nous étions menés 2-0. C’est typique d’une équipe qui encaisse trop de buts et manque de confiance. C’est le scénario catastrophique », a déclaré l’entraîneur montpelliérain, estimant qu’il reste de nombreux points à améliorer. « Cela signifie qu’il faut encore travailler, parler pour redresser les têtes, s’entraîner physiquement car il y en a besoin, et surtout, ne pas baisser les bras. Il reste 27 matchs et de nombreux points en jeu. Une mauvaise passe peut arriver, mais c’est à nous de trouver la solution pour stopper cette spirale. »
La fébrilité défensive : le point faible des Montpelliérains
Interrogé sur les faiblesses de son équipe, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille a souligné que toute l’équipe manque de solidité : « Une équipe, c’est un tout », a-t-il précisé. Cependant, il a mis en exergue les problèmes défensifs, accentués par l’absence de plusieurs joueurs clés, qui l’a obligé à aligner un effectif réduit.
« Quand on voit le nombre de buts encaissés, le goal-average, il faut innover, trouver des solutions. J’ai dû titulariser un jeune de 18 ans que peu de monde connaissait. Contre Marseille la semaine dernière, on a perdu Becir Omeragic et le jeune Djozic, deux défenseurs importants. Quand je suis arrivé le mardi, Modibo était déjà en soin à cause d’un problème de rotule. »
Jean-Louis Gasset pointe un problème d’état d’esprit
Lors de sa première conférence de presse, Jean-Louis Gasset avait exhorté ses joueurs du Montpellier HSC à conserver un bon état d’esprit malgré les difficultés. Malheureusement, il a constaté l’inverse ce soir, après que son équipe ait concédé deux buts rapidement. « Lorsque vous êtes menés dès les premières minutes, même avec de bonnes intentions, la fébrilité se fait sentir. L’adversaire le perçoit, presse et marque. À ce moment-là, il prend confiance et nous, on retombe dans le doute. C’est là-dessus qu’il va falloir travailler », a conclu un Jean-Louis Gasset visiblement déçu.