La rencontre de Ligue 1 entre l’ASSE et le RC Strasbourg a été entachée par de nouveaux chants homophobes entendus dans les travées du Stade Geoffroy Guichard. Face à cette situation, le gouvernement a réagi fermement et interpellé la LFP.
ASSE-RCSA : Chants homophobes à Saint-Étienne, le gouvernement interpelle la LFP
Chaque week-end de match en Ligue 1 rime désormais avec des chants homophobes dans les stades. Malgré les récentes mises en garde du ministère de la sécurité, ces incidents sont encore loin d’être bannis des stades français. L’épisode du Stade Geoffroy Guichard, lors du duel entre l’ASSE et le RC Strasbourg, est peut-être de trop pour le gouvernement français.
Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, a demandé des explications à la Ligue de Football Professionnel (LFP). Il s’étonne que le match entre l’ASSE et Strasbourg n’ait pas été interrompu, rappelant les engagements pris par les instances du football pour lutter contre ces dérives. « Avec Bruno Retailleau et Gil Avérous, nous avons dit aux instances du football notre détermination à faire cesser les chants homophobes », a-t-il rappelé.
« La LFPfr doit nous expliquer pourquoi le match Saint-Etienne – Strasbourg n’a pas été interrompu », a-t-il notamment ajouté sur son compte du réseau social X. Le collectif « Rouge Direct » a également dénoncé ces faits et a annoncé de nouvelles plaintes. Selon La Dépêche, les deux équipes doivent se rencontrer dimanche prochain à Lyon.
« Nous demandons au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et au ministre des Sports Gil Avérous, ainsi qu’à la Ligue de football professionnel d’agir enfin. De nouvelles plaintes seront déposées par Me Étienne Deshoulières contre la LFP et DAZN dès lundi », a écrit le collectif Rouge Direct. Le ministre des Sports, Gil Avérous, s’est dit « inacceptable » que ces comportements perdurent.
La LFP est désormais sous le feu des critiques. Malgré les engagements pris et le protocole de la FIFA prévoyant des sanctions en cas d’incidents, les chants homophobes continuent de faire surface dans les stades français.