Pour Patrick Guillou, ancien joueur emblématique de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio paie les pots cassés d’un recrutement décevant. L’entraîneur devient ainsi le bouc émissaire d’une situation plus complexe, où les responsabilités sont partagées. Le chroniqueur dénonce un choix opportuniste de la part des dirigeants, qui cherchent à masquer leurs propres erreurs.
ASSE Actu : Olivier Dall’Oglio fragilisé par un bilan catastrophique en Ligue 1
Olivier Dall’Oglio a certes réussi à ramener l’ASSE en Ligue 1, mais il peine à maintenir le club dans l’élite. Malgré cette montée, il a été démis de ses fonctions après seulement 15 journées de championnat en raison des résultats alarmants de son équipe, barragiste et menacée de relégation.
Les lourdes défaites subies par les Verts, notamment un (4-0) contre le Stade Brestois, un (8-0) face à l’OGC Nice et un (5-0) à Rennes, ont précipité son départ. Son bilan est en effet catastrophique avec seulement 13 points pris sur 45 possibles et une défense qui a encaissé 34 buts, soit une moyenne de 2,6 buts concédés par match.
Maintenu à son poste en juin 2024 par les nouveaux propriétaires canadiens de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio n’a pas résisté à la pression des résultats. Pourtant, il avait des circonstances atténuantes, notamment les nombreuses blessures qui ont décimé son effectif ces dernières semaines.
Le coach de Saint-Etienne paye les pots cassés du mercato raté, selon Guillou
Pour Patrick Guillou, ancien joueur des Verts, Olivier Dall’Oglio est le « fusible » qui a sauté pour masquer les erreurs de recrutement commises par la direction sportive cet été. Les joueurs recrutés en s’appuyant sur des données statistiques n’ont pas répondu aux attentes, ce qui a fragilisé l’équipe des Verts.
« Olivier Dall’Oglio, artisan principal de la montée, paie donc les pots cassés d’un recrutement estival raté. Il endosse seul la paternité des errements actuels. Il est considéré comme le coupable du marasme stéphanois », a-t-il écrit dans sa chronique pour Le Progrès.
En remerciant Dall’Oglio après l’accession en Ligue 1, les dirigeants de l’ASSE tentent de minimiser leurs propres responsabilités dans la situation actuelle du club dans l’élite.