Pour renforcer son effectif, l’entraîneur de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio, réclame des joueurs inexpérimentés pour encadrer tout le reste du groupe. Andy Delort pourrait ainsi être une option viable pour les Verts. Explications.
Andy Delort divise la direction de Montpellier
Désireux de quitter le Qatar pour revenir en Ligue 1, Andy Delort fait de Montpellier HSC sa priorité pour la suite de sa carrière. Une option qui ne déplaît pas également du côté de la Paillade. Sauf que selon le journaliste Cédric Drouet, les dirigeants montpelliérains seraient profondément divisés sur le dossier Andy Delort.
En interne, certains pensent que les soucis physiques de l’attaquant de 32 ans font « qu’il n’a plus les capacités d’apporter au plus haut niveau. » Une thèse rabattue en brèche par l’autre frange qui voit toujours Delort « comme un bon coup humainement/salarialement (connait la maison, grinta qui ne ferait pas de mal à ce vestiaire dans une saison qui s’annonce batailleuse) », assure le spécialiste, qui ajoute qu’à ce jour, l’international algérien « n’est ni le plan A, ni le plan B. Mais il n’est pas oublié. »
Toujours dans les papiers de Montpellier HSC, Andy Delort ne constitue pas une priorité pour Bruno Carotti et la direction sportive des pensionnaires du Stade de la Mosson. Une bonne nouvelle pour l’AS Saint-Étienne qui pourrait profiter de cette confusion pour récupérer le natif de Sète.
L’ASSE prête à sauter sur l’occasion Andy Delort ?
Pour son retour en Ligue 1, l’ASSE a déjà attiré quatre nouveaux joueurs depuis le début du mercato estival : Yunis Abdelhamid, Ben Old, Zuriko Davitashvili et Augustine Boakye pour un total d’environ 10 millions d’euros. Mais Olivier Dall’Oglio réclame encore l’arrivée d’au moins trois nouveaux joueurs, des renforts expérimentés pour encadrer le reste du groupe.
Avec plus de 400 matches de Ligue 1 et de Ligue 2 à son actif, Andy Delort coche toutes les cases pour être la prochaine recrue phare des Verts. Surtout que sa clause libératoire, qui était à la date du 30 juin a été repoussée au 30 août prochain, n’est que de 1,8 million d’euros, payable en trois versements de 600.000 euros chacun. Reste maintenant à savoir si les dirigeants de Saint-Etienne sont toujours intéressés par les services d’Andy Delort.