Michel Platini était l’invité de Rothen s’enflamme sur RMC Sport ce jeudi soir. L’occasion pour l’ancien joueur de l’ASSE de s’exprimer sur la vente du club ligérien et ses nouveaux dirigeants.
Michel Platini croit en Ivan Gazidis
Cet été, l’ASSE a vécu une véritable révolution en passant sous pavillon canadien. Le groupe Kilmer Sports Ventures, dirigé par le milliardaire Larry Tanenbaum et porté par l’ancien dirigeant d’Arsenal et de l’AC Milan, Ivan Gazidis, a racheté le club stéphanois des mains de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.
De passage sur le plateau de l’émission « Rothen s’enflamme », Michel Platini a donné son avis sur ce changement à la tête des Verts. Ayant côtoyé le dirigeant sud-africain lors de ses années à la présidence de l’UEFA (2007 à 2015), l’ancien meneur de jeu de l’ASSE a affiché toute sa confiance en Ivan Gazidis.
« Les nouveaux dirigeants de l’ASSE, je ne les connais pas du tout. Je connais M. Gazidis, car il était à Milan, à Arsenal. Je l’ai rencontré quand j’étais à l’UEFA. Quant à la famille canadienne, je ne la connais pas trop. On m’a dit que c’était des gens très sympathiques, désireux de s’investir. Maintenant, on verra comment ça se passe », a lancé le dirigeant français, qui a confirmé son retour à Saint-Étienne.
Platini : « Les socios sont l’avenir du football ! »
En rachetant l’ASSE, Larry Tanenbaum et Ivan Gazidis ont affiché leur ambition de relancer le club et de lui redonner son lustre d’antan. Ce dernier, qui a déjà fait ses preuves dans le football européen, a pour mission de mettre en place un projet sportif ambitieux et de structurer le club sur le long terme.
Platini, qui a toujours eu à cœur le développement du football français, semble attendre avec intérêt de voir comment Gazidis va s’y prendre pour relever ce défi. Et les nouveaux dirigeants stéphanois pourraient compter sur le soutien de Michel Platini, qui a clairement avoué son investissement au sein des « socios » de l’ASSE.
« J’espère que mon implication à l’AS Saint-Etienne, en tant qu’ancien joueur, pourra permettre aux « socios » d’avoir un rôle. Je ne crois pas trop à ces investisseurs chinois, américains, thaïlandais qui achètent des clubs pour les revendre plus cher. Ils ont certes amené de l’argent, mais je pense que les « socios » peuvent jouer un rôle important dans l’avenir des clubs », a confié Platini.