La situation de Chancel Mbemba à l’Olympique de Marseille est de plus en plus tendue. Mis à l’écart depuis le début de la saison, le défenseur congolais refuse de quitter le club. Pablo Longoria, président marseillais, semble déterminé à le maintenir à l’écart de l’équipe première.
OM – Chancel Mbemba, un bras de fer qui dure
Du défenseur adulé à un indésirable qu’il faut impérativement éjecter de l’OM, l’avenir de Chancel Mbemba a viré au cauchemar depuis cet été. Le défenseur central congolais n’est pas une option envisageable pour Roberto De Zerbi, qui n’est pas disposé à lui donner sa chance comme ce fut le cas avec Geoffrey Kondogbia.
Les relations sont complètement brisées entre le joueur et la direction marseillaise au point que la séparation semble être l’unique solution sur la table chez les dirigeants phocéens. Malgré les tensions, Chancel Mbemba est toujours sous contrat avec l’OM. Le joueur espère un retour dans le groupe, mais Pablo Longoria semble décidé à l’en empêcher.
Conformément à la charte du football professionnel, le club marseillais devrait réintégrer Mbemba dans le groupe professionnel. Cependant, à Marseille, on préfère le garder loin et à l’écart du reste du groupe. Et pour atteindre ce pari, Pablo Longoria semble avoir trouvé la parade idéale.
Le mauvais cop que prépare Pablo Longoria
En attendant une issue favorable dans ce bras de fer qui n’a fait que durer, l’Olympique de Marseille se contente de serrer la vis autour de l’international congolais avec des sanctions financières. Le club vient de lui flanquer une retenue sur salaire équivalente à 21 jours, pour réitération de faits d’insubordination (absence à des examens médicaux à son retour de sélection, courant septembre).
Toutefois, Longoria ne compte pas se contenter d’une sanction financière. Selon L’Equipe, le président marseillais pourrait invoquer une blessure au genou, diagnostiquée à la fin de la saison dernière, pour justifier l’absence prolongée du défenseur. Une version contestée par Mbemba qui souhaiterait se faire examiner par des médecins de son choix. La sortie de crise n’est pas pour de si tôt.