Les récentes sorties du président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud, ont provoqué la colère des supporters marseillais, notamment quant à ses propos sur les « salariés supporters » du club. Dans un article de La Provence, d’anciens collaborateurs de JHE pointent ses méthodes à la tête de l’Olympique de Marseille.
Pas de salariés-supporters à l’OM
« Quand je suis arrivé à Marseille, j’ai été frappé de voir que 99% des collaborateurs du club étaient marseillais. C’est un danger et c’est un risque. Après une série de défaites, j’ai vu que les visages se refermaient, les dépressions étaient proches. En termes de productivité l’impact d’une défaite sur les attitudes et les comportements des collaborateurs étaient forts et cela, ça ne va pas. » Les propos de Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM, tenus il y a quelques jours, ont choqué les supporters du club phocéen. Son désir de faire de l’Olympique de Marseille un club moderne a été pris comme allant à l’encontre de la culture locale. Dans un article de La Provence, d’anciens collaborateurs de JHE reconnaissent bien là le président olympien. « Ça, c’est le Jacques-Henri que j’ai connu en interne, explique l’un d’entre eux. Il nous a tout le temps tenu ce discours contre les Marseillais en prétextant qu’on se servait de l’OM pour briller. C’est tout l’inverse. »
Jacques-Henri Eyraud se fait tailler un costard
D’autres regrettent des mensonges du président de l’OM. « La version qu’Eyraud donne aujourd’hui est fausse. Il y avait des groupes de travail, beaucoup de propositions en sont sorties, de la part, notamment, des gens qui ont été priés de s’en aller. Certaines idées appliquées depuis ont vu le jour à ce moment-là… » Plus loin, des révélations sont faites sur les méthodes et les propos de Jacques-Henri Eyraud en interne, qui prend pour son grade. « Quand JHE évoque les journalistes en plateau, c’est totalement gratuit, raconte au quotidien un ancien employé de l’OM. C’est de l’injure publique. C’est narcissique et mégalo. On pourrait se regrouper pour intenter une action, mais JHE n’en vaut pas la peine. On voit bien qu’il n’y a guère que sa communauté LinkedIn qui croit encore ce qu’il raconte. On sait très bien que (les licenciements, ndlr), ce n’était pas une histoire de compétences. En gros, c’était : partez maintenant, sinon on va vous faire la misère ! Ça a juste permis d’économiser des salaires, pour ensuite prendre des stagiaires ou sous-payer des petits jeunes en contrat précaire à 1200€ par mois. » Voilà qui ne devrait pas arranger les relations entre Jacques-Henri Eyraud et les supporters de l’OM…