Le président Pablo Longoria a été actif cet hiver. Mais la gestion des salaires et les montages financiers entrepris par l’OM semblent avoir agacé la DNCG.
OM : Pablo Longoria, décryptage d’une fin de mercato tendue avec la DNCG
Habitué des coups de théâtre sur le marché des transferts, Pablo Longoria a conclu le mois de janvier avec un calme inhabituel à l’Olympique de Marseille. Malgré une tentative de dernière minute pour négocier le départ d’Ismaïla Sarr vers l’Angleterre, le président marseillais et son équipe ont finalement bouclé deux mouvements majeurs en cette fin de mercato. Le plus notable est le prêt de Vitinha au Genoa avec une option d’achat estimé à environ 25 millions d’euros. L’ailier camerounais François-Régis Mughe a aussi été prêté à Dunkerque en Ligue 2.
Ces deux départs permettent à l’OM de réduire en quelque sorte sa masse salariale. Toutefois, cette période de transferts a été marquée par des tensions avec la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG). L’Équipe révèle en effet que le gendarme financier du football français a été agacé par les tentatives répétées de l’OM de mettre en place des rapports de salaire, notamment dans le cas de Vitinha. De plus, la vente de Ruslan Malinovski au Genoa pour 7 millions d’euros, alors que le club avait annoncé 10 millions d’euros dans ses projections l’été dernier, aurait également suscité le mécontentement de l’instance financière.
Deux pistes défensives de l’Olympique de Marseille bloquées par la DNCG
Et si l’OM envisageait de renforcer son couloir droit en activant les pistes Lorenz Assignon et Zeki Çelik, le club phocéen a finalement revu ses ambitions suite aux contraintes par la DNCG, qui lui avait imposé un encadrement de sa masse salariale en novembre dernier. Certains observateurs estiment alors que la tentative de vente express de Jonathan Clauss lors de l’ultime journée du mercato serait en réalité un coup de bluff qui a laissé perplexe le joueur.
Quoi qu’il soit, la direction de l’OM doit naviguer avec précaution pour éviter de possibles sanctions financières de la part de la DNCG et maintenir l’équilibre nécessaire à la stabilité du club. Le calme apparent de cette fin de mercato à l’OM s’inscrirait donc dans cette logique, même si le doute persiste dans la cité phocéenne.