L’OM a connu plusieurs entraîneurs cette saison sans pour autant être au bout de ses peines. Les mêmes maux se répètent et pourtant, il y avait une bonne dynamique enclenchée la saison dernière par Igor Tudor.
Igor Tudor, un départ qui a tout bouleversé à l’OM
Il n’aura fait qu’une seule saison à la tête de l’Olympique de Marseille mais a su laisser son empreinte et des souvenirs dont se souviennent encore les Marseillais. Igor Tudor a notamment achevé sa saison avec une qualification du club phocéen en Ligue des Champions, l’un des plus grands objectifs du club.
Malgré une saison réussie, le technicien croate a annoncé son départ de l’OM à la fin de la saison. Il a cité des raisons personnelles et professionnelles pour sa décision. De quoi lancer Pablo Longoria dans une succession de castings pour remplacer des entraîneurs qui ont échoué à tour de rôle. Tudor a surtout réussi à conquérir le cœur de ses joueurs dont Leonardo Balerdi.
Leonardo Balerdi, l’un des plus marqués à l’OM par Igor Tudor
S’il a réussi à l’OM, c’est aussi grâce à son impact sur son vestiaire, comme l’a révélé Leonardo Balerdi pour L’Equipe. L’Argentin est devenu un défenseur rugueux et dur dans les duels grâce à Igor Tudor qui l’a transformé, après après avoir été trop tendre sur un attaquant adverse en préparation.
« Tudor m’a dit : « Tranquille, tu n’es pas à 100 % ». Je me suis remis dedans. C’était difficile au début, il exigeait beaucoup. Mais après… Il m’a transmis sa mentalité de guerrier », témoigne Balerdi.
Pour le joueur de 25 ans, il est clair que Igor Tudor « comprend tous les moments du foot » puisqu’il a vécu ces moments pendant huit saisons en tant que joueur à la Juventus. « Et puis dans le jeu, les un-contre-un sur tout le terrain, les défenseurs dans la surface adverse qui marquent des buts puis reviennent gagner des duels dans leur camp… », a-t-il expliqué.
Balerdi n’oublie pas le passage de Tudor à l’OM
Au-delà d’être tacticien, Igor Tudor est aussi un parfait psychologue puisqu’il sait remettre les joueurs en confiance et l’a su chaque fois faire avec Leonardo Balerdi. « Il m’a toujours soutenu, comme Sam (ndlr Gigot) d’ailleurs. J’ai souvent dit merci à Sam, mais je ne sais pas s’il mesure à quel point son aide a compté pour moi », s’est rappelé l’Argentin.